La résidence l’Orme à la Blonde s’offre une seconde jeunesse
La résidence l’Orme à la Blonde a été construite en 1983. Elle va, pour la première fois depuis sa création, subir un programme complet de rénovation, bienvenu par les résidents.
La résidence autonomie l’Orme à la Blonde, une résidence seniors non médicalisée à Villepreux, a été construite en 1983. Depuis cette date, « la résidence n’a jamais fait l’objet d’un programme complet de rénovation », précise la municipalité. Ce sera bientôt chose faite, car d’importants travaux ont débuté depuis le mois de février.
« Ce sont des travaux qui concernent plusieurs thématiques. Ils ont commencé par les rénovations des salles de bain car, aujourd’hui, nous avons des salles de bain dans lesquelles les résidents doivent enjamber une marche d’une certaine hauteur pour pouvoir accéder à leur douche. Ces travaux vont faciliter l’accès à ce niveau-là. Toutes les douches vont devenir des douches à l’italienne avec des grandes portes qui permettront aux personnes en fauteuil de pouvoir y accéder facilement », explique Valérie Fernandez, adjointe villepreusienne chargée des solidarités et du logement, contactée par La Gazette.
Les 51 salles de bain vont être rénovées
La rénovation des 51 salles de bain de la résidence a commencé en février 2023 et se poursuivra jusqu’en 2025. Précisément, cinq salles de bains ont été rénovées en février, cinq autre au mois de mai, quant aux restantes, elle seront réalisées en 2024-2025. « Avant cela, en 2022, nous avions réalisé une première salle de bain témoin pour valider l’aménagement avec les résidents. Ils ont pu l’essayer pour valider exactement ce qu’ils souhaitaient », poursuit-elle. Ces rénovations se feront en site occupé. « Nous allons proposer un relogement pour chaque résident, soit dans leur famille, pour quelques jours, pour ceux qui le peuvent, soit dans des logements que l’on a gardés en rotation », rassure l’adjointe.
Les travaux concernant la sécurité incendie, les cloisons coupe-feu installées dans les parties communes, la remise en état des portes issues de secours « car certaines sont défectueuses », ainsi que le traitement des colonnes vide-ordures, qu’il faut condamner, suivront. Également prévue, la suppression de la petite marche pour accéder à la résidence, qui ira de pair avec la création d’un accès PMR (personne à mobilité réduite) depuis le parking.
Enfin, le reste des travaux concernera l’isolation thermique des façades par l’extérieur, le remplacement de toutes les VMC pour une meilleure qualité de l’air, l’installation de radiateurs à chaleur douce dans tous les logements, le remplacement des portes d’entrée de la résidence ainsi que l’étanchéité des balcons.
« Le coût de ces travaux est chiffré à 1 975 000 euros, supporté par CDC Habitat, propriétaire du bâtiment. Une partie sera financée par notre PCRC (environ 700 000 euros), sur des fonds propres que l’on met de côté chaque année en prévision de gros travaux. Nous avons également fait une demande de prêt PAM, spécifique à la réhabilitation énergétique, auprès de la Banque des territoires, et une demande de subvention auprès de la Cnav (Caisse nationale d’assurance vieillesse) », conclut Valérie Fernandez.
