Les Trappistes se sont imposés au Mans Saint-Pavin (92-86), le 8 janvier lors de la 12e journée de N3 et commencent positivement une phase retour où ils ambitionnent de réaliser un sans-faute pour croire encore à la montée.
2022 sous les meilleurs auspices ? L’année commence en tout cas plutôt bien pour l’ESC Trappes-Saint-Quentin-en-Yvelines (ESCTSQY), qui s’est défait du Mans Saint-Pavin à l’extérieur (92-86), le 8 janvier lors de la 12e journée du championnat de N3, la première de la phase retour.
Après ce neuvième succès de la saison pour les Trappistes, l’entraîneur Cyril Méjane reste mesuré, et mitigé. « Je savais que ça allait être un match compliqué, mais ça reste une victoire, résume-t-il, expliquant ces difficultés par le manque de préparation ces dernières semaines. On a eu une préparation pendant la trêve qui était très compliquée, entre les fêtes, la Covid (3 ou quatre cas, disséminés sur décembre, selon lui), et les créneaux d’entraînement qui étaient un peu difficiles par rapport à la façon dont étaient positionnés Noël et le jour de l’An. […] Sur le début du match, on a eu du mal à se trouver, à être intenses. Au début du 4e quart-temps, on est encore à -9, et il y a un moment où on se décide à vraiment être beaucoup plus intenses, à jouer beaucoup plus dur, à mettre de l’agressivité, on rentre nos shoots. »
Et l’entraîneur de poursuivre : « En trois minutes, on a dû leur mettre un 15-0 ou 17-0, qui nous a permis de nous mettre un peu à l’abri. » Et de réaliser finalement une bonne opération à l’extérieur. Trappes devra d’ailleurs engranger les points et réaliser un sans-faute pour conserver une chance de finir à la 1re place du groupe, la seule permettant de monter en N2, un objectif après lequel le club court depuis plusieurs années. Mais pour l’instant, c’est Levallois, toujours invaincu, qui occupe solidement cette place de leader, avec trois points d’avance sur les Trappistes, qui comptent eux déjà trois défaites depuis le début de la saison, et n’ont donc pas leur destin en mains, à un peu plus de trois semaines de recevoir les Levalloisiens.
« Mathématiquement, tout est possible. Après, je pense que ça va être très compliqué, Levallois est très fort cette saison, reconnaît Cyril Méjane. Ils ont une belle équipe. Là, ils ont gagné de plus de 30 points (84-51, Ndlr) contre Bayeux, qui est une des équipes qui nous a battus cette année. Il faut toujours y croire et jouer le coup à fond, […] mais Levallois a fait une grande partie du chemin pour monter. »
« Le but, c’est de gagner contre Caen-Hérouville ce week-end et, après, d’aller à Barjouville et de gagner sans se mettre en difficulté comme samedi dernier. Après, on aura deux semaines pour préparer le match contre Levallois », expose Cyril Méjane, qui espère, « même si on ne monte pas », battre Levallois, « les mettre en difficulté, et peut-être qu’avec une défaite, ça va engendrer certains doutes chez eux, et que, pourquoi pas, ils pourraient perdre une autre rencontre derrière, mais l’objectif surtout, sur les matchs retours, c’est de gagner les 11. »
Rappelant que l’ESCTSQY était leader l’année dernière la saison dernière au moment de l’arrêt des championnats, le technicien trappiste avance notamment que la crise sanitaire « a fait beaucoup de mal à notre équipe en termes physiques, ce qui n’est pas le cas de Levallois, qui a eu l’occasion de quasiment s’entraîner toute la saison l’an dernier car c’était un club professionnel » . Il continue de croire dur comme fer à une montée, si ce n’est lors de l’exercice actuel, au moins la saison prochaine : « Le club a tout ce qu’il faut pour monter, a les reins solides financièrement, en termes de structure, d’organisation. Cette année, c’est du détails physiques, athlétiques et de recrutement qui ont fait qu’on est 2es et pas 1ers , mais ce n’est que partie remise pour l’année prochaine, et encore, la saison n’est pas finie. »
