Le 17 janvier dernier, deux motos avaient été dérobées et plusieurs vols à la roulotte avaient été commis dans un parking souterrain situé à Élancourt. Des caméras de vidéosurveillance installées à proximité des faits avaient filmé la scène. Le groupe des atteintes aux biens de la Sûreté urbaine avait remarqué le comportement suspect d’un utilitaire Renault Trafic aux abords des vols. Les recherches effectuées grâce à la plaque d’immatriculation ont permis de retrouver aisément le véhicule et un dispositif de géolocalisation en temps réel a été installé sur la camionnette.

Le suivi de la balise a permis de mettre en évidence, quelques jours plus tard, de nouveaux faits sur la commune voisine de Montigny-le-Bretonneux, dont un autre vol de moto et de nouveaux vols à la roulotte.

Peines de prison ferme pour les voleurs

Une ligne téléphonique a été isolée et son titulaire, déjà connu au TAJ (Traitement d’antécédents judiciaires), correspondait en tout point au conducteur du Renault Trafic qui apparaissait sur les images de vidéosurveillance, filmées quelques jours plus tôt. Il s’agit d’un homme de 34 ans résidant à Maurepas.

En parallèle, les recherches menées sur la téléphonie ont mis en cause un second individu, âgé lui de 32 ans, sans domicile fixe et également défavorablement connu des services de police, et d’imputer au premier individu un vol par effraction lors duquel deux autres motos avaient été dérobées. Si le premier individu a déclaré habiter à Maurepas, le second n’a pas de domicile connu et « semblait constamment en mouvement sur la plaque parisienne », indique une source policière. Une géolocalisation en temps réel de son téléphone portable a été décidée afin de le localiser.

Ainsi, le 26 mars 2024, les policiers du groupe atteinte aux biens, aidés de la compagnie départementale 78 et de policiers de police secours, ont procédé à l’interpellation du premier individu. La perquisition à son domicile s’est montrée fructueuse. Chez lui, les policiers ont retrouvé un range moto, des barres de traction pour véhicules et deux armes. Simultanément, d’autres policiers se sont rendus dans le 93, pour interpeller le second protagoniste.

Auditionnés lors d’une garde à vue, les deux mis en cause ont nié les faits qui leur étaient reprochés. L’exploitation du téléphone portable d’un des deux mis en cause a permis toutefois de constater la présence de vidéos et de messages compromettants. Jugés en comparution immédiate, ils ont été condamnés à 12 mois pour le plus âgé et 8 mois de prison pour l’autre protagoniste, avec mandat de dépôt.

CREDIT PHOTO : ILLUSTRATION