Écologie et économie sont les deux mots d’ordre de la nouvelle enseigne Malin. Fondé par Tom Pezet et Thibault Godderidge, deux jeunes qui se sont rencontrés sur les bancs de leur école de commerce, ce nouveau supermarché va ouvrir à Pariwest, dans 400 m² de surface de vente laissés vacants suite au départ de Festi. Le concept de Malin est de « revaloriser les produits écartés du circuit de distribution classique », explique ses deux fondateurs.

« C’est un supermarché axé sur l’anti-gaspillage principalement », résume Tom Pezet. Le premier objectif des deux fondateurs est écologique, en proposant à la vente des produits qui n’auraient pas pu se retrouver dans les étals des supermarchés habituels.

« Pourquoi ils sont écartés ? Ça peut être parce qu’il y a eu un changement de packaging, parce qu’il y a un problème de transport, parce qu’une palette est tombée, ça peut aussi être de la date limite de consommation courte, un mauvais calibrage des fruits et légumes, des surstocks, etc., détaille-t-il, à quelques jours de l’ouverture sur laquelle les deux associés travaillent depuis le début d’année. L’objectif est de faire prendre conscience aux gens qu’avant d’aller en hyper, on peut déjà faire ses courses ici, ça permet de réduire son empreinte écologique, et en plus ça permet d’acheter des produits qui étaient plus ou moins destinés à être jetés. »

La seconde ambition de Malin est économique. « On obtient ces produits-là à des prix intéressants qui nous permettent de proposer des produits 20 à 50 % moins chers qu’un magasin classique », souligne Tom Pezet. Dans leur boutique, on retrouvera de l’épicerie, des fruits et légumes, du frais, des produits d’hygiène et d’entretien, etc. « Le but est de pouvoir avoir tous les rayons que vous pouvez retrouver dans un hyper, mais avec un nombre de références minime », simplifie Thibault Godderidge. « On estime qu’aujourd’hui il faut aller directement à l’essentiel », complète Tom Pezet.

Les deux compères veulent ainsi changer l’image du mot « déstockage », en le revalorisant « par une conscience écologique ». Ils misent également sur l’ambiance de leur supermarché, dont l’intérieur est orné de graffitis, et sur leur équipe de six salariés. « On veut sortir du côté classique de faire ses courses, et essayer de plonger le client dans une expérience et plus juste dans un acte d’achat », conclut Tom Pezet.

Dans le magasin, les derniers préparatifs s’enchaînent pour une ouverture prévue le 16 octobre. Et si le succès est au rendez-vous, les deux fondateurs de Malin ne cachent pas leur ambition d’ouvrir rapidement de nouveaux supermarchés.