François Morton (DVG), maire de Guyancourt, insiste n’avoir écrit au préfet que de « manière préventive » et mentionne « les excellentes relations » que la commune entretient avec la police nationale, mais toujours est-il que l’édile a souhaité alerter les services préfectoraux sur la présence policière.

« Nous avons été témoins d’incidents dans des quartiers de la ville, récurrents à l’approche de l’été », nous explique François Morton, en référence aux habituels rodéos sauvages et aux récents tournois de football inter-quartiers non déclarés, qui se sont majoritairement bien déroulés mais qui ont également donné lieu à quelques échauffourées (voir La Gazette du 25 juin) et nécessité l’intervention de la police.

Le maire souligne que Guyancourt « n’est pas en crise », mais indique avoir « cru bon d’interpeller le préfet sur ces points, de manière préventive » : « Ces phénomènes peuvent avoir des conséquences sur les habitants et créer un sentiment d’insécurité. » Il demande donc au préfet « à minima de s’assurer que les effectifs actuels de police nationale sont les effectifs nécessaires », notamment à l’approche du feu d’artifice du 13 juillet.

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