Il avait 16 ans à l’époque du viol en avril 2019. Près de deux ans après, le 18 février, il a été condamné à dix ans de prison avec maintien en détention, par la cour d’assises des mineurs, pour avoir violé une étudiante aux abords de la gare de Montigny-le-Bretonneux. Lors de son procès, l’accusé, qui comparaissait détenu, aurait exprimé ses regrets, selon 78actu.

Dans la nuit du 6 au 7 avril 2019, une étudiante âgée de 20 ans et rentrant de soirée est tombée sur lui vers 2 h du matin, près de la gare de Montigny-le-Bretonneux. L’adolescent, le visage dissimulé, l’a alors saisie. Il lui a demandé de retirer 50 euros au distributeur le plus proche. Il l’a ensuite violemment conduite à ce dernier, pour finalement lui dérober 100 euros et des chèques-cadeaux qu’elle avait sur elle (voir notre édition du 16 avril 2019).

Sans domicile fixe, il avait fui son centre d’accueil

Mais la soirée ne s’est pas arrêtée là. Après l’avoir dépouillée, le jeune de 16 ans l’a conduite dans une ruelle pour abuser d’elle. Le mineur a ensuite pris la fuite. La jeune femme s’est alors réfugiée dans la gare de Montigny-le-Bretonneux pour appeler les secours. Recueillie en état de choc par les services de police de nuit, elle a ensuite été envoyée à l’hôpital.

C’est notamment en exploitant le réseau de caméras que les enquêteurs ont établi un signalement précis de l’auteur. Trois jours plus tard, le 9 avril, l’adolescent a été arrêté à Montigny-le-Bretonneux, alors qu’il errait dans les rues. Sans domicile fixe, il avait fui son centre d’accueil situé dans la Creuse.

L’étudiante « a formellement reconnu son agresseur », avait affirmé une source proche de l’affaire, peu de temps après les faits. Mais dans un premier temps, l’adolescent a nié le viol, et reconnu les faits d’extorsion. Finalement, il passera aux aveux après que son ADN l’aura trahi.

Pendant son procès, il a déclaré avoir été en proie à une pulsion au moment des faits, selon 78actu. Il n’aurait pas réalisé ce qu’il faisait et il aurait compris la grande gravité de ses actes, rapporte le site d’actualités yvelinois en citant une source proche du dossier. L’avocat général avait demandé 12 ans de réclusion criminelle. Quant au détenu, il n’a pas fait appel de la décision pour le moment.

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