Il a toujours nié les faits jusqu’à son procès. Le 29 juin, le pompier de Paris accusé de viol a fini par avouer devant la cour criminelle de Versailles. L’homme, âgé de 39 ans, a écopé, le 30 juin, de 12 ans de réclusion criminelle pour avoir violé une policière à Guyancourt, selon 78actu. Il a également été radié du corps des sapeurs-pompiers de Paris perdant ainsi son statut de militaire.
L’affaire remonte à la nuit du 1er au 2 février 2020. Vers 4 heures du matin, la policière rentrait chez elle à Guyancourt après avoir passé la soirée avec des amis à Paris. Mais, alors qu’elle ouvrait sa porte d’entrée, un homme a surgi dans l’escalier, raconte Le Parisien. Le sapeur-pompier de Paris s’est d’abord présenté comme un ami de son voisin, avant que tout dérape.
L’homme l’a d’abord projetée dans son entrée. Elle s’est débattue, mais il l’a maîtrisée et étranglée, jusqu’à ce qu’il la viole sans qu’elle puisse rien faire. Il lui aurait même lâché : « C’est qui le boss ? », relate 78actu. La scène aurait été d’une violence particulièrement impressionnante.
Mais lorsque le pompier a fini par la relever, la femme en a profité pour se sauver et crier à l’aide. Le violeur a alors pris la fuite. Selon Le Parisien, l’homme l’aurait suivie depuis l’autoroute, mais il ne l’aurait jamais croisée auparavant.
Après les faits, il a été rapidement identifié puis arrêté dans sa caserne à Paris. En effet, il avait laissé derrière lui sa montre, son ADN, ou encore son empreinte téléphonique. Et un témoin avait vu son visage, énumère 78actu.
Lors de la perquisition à son domicile à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, la police a également découvert dans ses recherches sur internet, des images et des vidéos pornographiques et zoophiles, poursuit Le Parisien. Pourtant, à la barre, son entourage et notamment des sapeurs-pompiers ont décrit un homme bienveillant et non-violent.
En parallèle, la policière et victime a affirmé ne plus arriver à dormir avec la lumière éteinte, rapporte Le Parisien. Elle a depuis déménagé. Le condamné, lui, dispose d’un délai de dix jours pour faire appel. À l’origine, le pompier de Paris risquait 15 ans de réclusion criminelle.
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