Le long de l’A12, la construction du mur anti-bruit doit démarrer fin février
D’une longueur de 450 mètres, il vise à offrir une meilleure protection acoustique au quartier du Pas du lac, qui pâtit depuis de nombreuses années du bruit de l’autoroute.
C’est un projet vieux de plus d’une dizaine d’années qui devrait trouver son aboutissement l’an prochain. La construction d’un mur anti-bruit de 450 mètres le long de l’A12 au niveau du quartier du Pas du lac doit démarrer à la fin du mois de février. Un projet estimé à 1,3 million d’euros, financé par Saint-Quentin-en-Yvelines, avec une participation de la commune de Montigny-le-Bretonneux à hauteur de 500 000 euros.
Depuis plusieurs années, les habitants du quartier du Pas du lac, dont plusieurs vivent à moins de 50 mètres de l’autoroute, subissent le bruit incessant provoqué par les voitures y circulant. Mais, comme nous l’avions annoncé dans notre édition du 6 novembre 2018, cette situation devrait s’améliorer avec le projet de mur anti-bruit, qui a légèrement évolué depuis l’an dernier. Il est toujours prévu sur une longueur de 450 mètres, entre les ponts de l’avenue du Passage du lac et de l’avenue des Frères Lumière.
Mais il sera finalement constitué sur toute sa longueur d’un mur en gabions, des casiers de fils de fer remplis de pierres, qui sera érigé à quelques mètres de l’A12 sur la butte de terre qui sépare le quartier de l’autoroute. « La butte de terre fait 3 mètres de hauteur, et le mur de gabions fera également 3 mètres de hauteur, ce qui fera une hauteur globale de 6 mètres par rapport au niveau de l’autoroute », explique Bernard Meyer (LR), vice-président de SQY en charge de la voirie et également premier adjoint à Plaisir.
Et d’après les informations de l’élu, la réduction du bruit devrait être significative pour les habitants du Pas du lac. « Au niveau du ressenti, ce sera une réduction de près de la moitié du bruit pour les appartements qui étaient le plus durement touchés par le bruit », souligne Bernard Meyer. Par ailleurs, le projet prévoit un important volet paysager : un grand nombre de végétaux vont être plantés derrière ce mur. L’un des objectifs de cette haie sera notamment d’empêcher d’éventuels tagueurs d’accéder au mur et de le peindre.
Après des années d’attente, le projet est en tout cas bel et bien lancé. Le vice-président en charge de la voirie nous confirme que le marché des travaux a été attribué début décembre et que ceux-ci « doivent démarrer à la fin février si tout se passe bien ». Le chantier est ensuite prévu pour durer environ sept mois.
