Les habitants de la rue des Fleurs auront des places de stationnement l’été prochain
Les travaux d’aménagement de la parcelle en friche de cette rue doivent commencer en janvier. Ils prévoient notamment la création de 17 places de parking, fortement demandées par les riverains.
Les riverains de la rue des Fleurs, à La Verrière, qui se garaient sur la parcelle localisée au numéro 26, pourront bientôt y stationner sans mettre les pieds dans la boue. À partir du début de l’année 2020, 17 places de parking y seront créées. Un aménagement que ne pouvait réaliser la Ville jusque-là puisque le terrain ne lui appartenait pas.
« C’est un terrain acheté par SQY en 2005, rappelle Stéphanie Hocdé, adjointe SE à la vie locale. Depuis 2016, une loi interdit aux communautés d’agglomération d’aménager des parcelles inférieures à 5 000 m². Donc la Ville a demandé à ce que SQY lui rétrocède la parcelle. »
« Les habitants nous demandent depuis plusieurs années d’aménager cette parcelle en parking », ajoute l’élue. Une parcelle de 1000 m² située en plein milieu de la rue et laissée à l’abandon, avec des herbes et des ronces qui y ont poussé, ainsi que des arbres. « Les habitants ont pris la partie près de la rue et en ont fait un parking avec du stationnement non officiel, sans aménagement, sur de l’herbe, précise Stéphanie Hocdé. Actuellement, une dizaine de voitures se garent sur cette parcelle. »
Les riverains ont donc été conviés le 23 septembre dernier à une réunion publique lors de laquelle ont été présentés trois scénarios d’aménagement. Celui retenu prévoit 17 places de stationnement en enrobé (dont une pour les personnes à mobilité réduite, Ndlr), qui représenteront un tiers de la surface, alors que les habitants se garent actuellement sur un huitième du terrain. Le projet inclut aussi, sur le reste de la parcelle, un cheminement piéton en revêtement stabilisé permettant de relier la rue des Fleurs à la coulée verte située à l’autre bout du terrain, une aire de jeux pour les 3 à 6 ans en accès libre près de la coulée verte, un aménagement paysager avec conservation d’un maximum d’arbres existants, et un habillage des clôtures avec des haies vives aux feuillages colorés.
La délibération actant définitivement la rétrocession du terrain à la commune doit passer en conseil municipal, mais pour l’instant, la municipalité n’a qu’un « accord oral » et reste « en attente du courrier de SQY », indique Stéphanie Hocdé. Les travaux devraient commencer début janvier, pour une durée de six mois. Leur coût s’élèverait à environ 115 000 euros et serait entièrement financé par la Ville.
Article mis à jour le 15/11/19 à 18 h. Dans la version précédente, nous évoquions, d’après les informations transmises par Stéphanie Hocdé, une délibération devant passer en conseil municipal en décembre pour voter la cession du terrain à la Ville. Or, l’élue nous a depuis fait savoir que la délibération ne pourra passer qu’une fois le courrier de SQY reçu. Par ailleurs, elle évoquait dans un premier temps un coût d’aménagement de 95 000 euros, en s’appuyant sur une estimation de juin dernier. Selon les dernières informations, celui-ci serait de 115 000 euros.
