Le 29 mai dernier, une patrouille de police d’Élancourt avait observé une transaction suspecte entre un dealer et une automobiliste sur le parking de la résidence du Gandouget, à Élancourt. La conductrice, qui avait été contrôlée, était en possession d’une petite quantité de cannabis. Elle avait immédiatement désigné son vendeur. À la vue des policiers, ce dernier avait tenté de s’enfuir. Rapidement interpellé par les forces de l’ordre, il avait sur lui plus de 120 grammes de cannabis (herbe et résine), ainsi que la somme de 465 euros.

La perquisition effectuée au domicile du trafiquant a amené à la découverte de tout un tas d’objets. Déjà, tout le matériel nécessaire au conditionnement pour la revente de stupéfiants. Mais plus surprenant, un drone, utilisé parfois par les trafiquants pour livrer des produits interdits dans l’enceinte d’une prison. De nombreuses marchandises neuves destinées à la revente ont été saisies, comme des cigarettes électroniques, des lames de rasoirs, des couteaux de chasse, des téléphones… le tout estimé à environ 4 000 euros. Des répliques d’armes à feu neuves, de type Airsoft, ont également été retrouvées chez le dealer pour un montant estimé à plus de 3 800 euros. Ces armes peuvent servir à intimider des rivaux ou à commettre des braquages.

Enfin, les policiers ont aussi mis la main sur un cahier de comptabilité et un répertoire où étaient mentionnés des contacts de clients. Confronté à l’ensemble de ces éléments de preuve, le mis en cause, qui a commencé par nier les faits, a fini par reconnaître son implication dans différents trafics.

Déféré en justice, il a été condamné à 18 mois de prison ferme, assortis d’un mandat de dépôt. Cela signifie qu’il dormira bien en prison.

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