À l’occasion de la dernière séance du conseil municipal de Guyancourt, le 28 mai, les membres du Groupe action projet (GAP, groupe de citoyens participant à la coconstruction de projets d’intérêt général dans leur ville) Mobilités douces, groupe créé en 2023, sont venus présenter aux élus leurs travaux sur l’étude et les solutions pour encourager l’usage des mobilités actives (vélo, piéton, trottinette, PMR…) pour accéder aux équipements publics du centre-ville depuis tous les quartiers.
« L’objectif de notre GAP était de réaliser un diagnostic sur les besoins de cheminements piétons, cyclistes, PMR en se focalisant sur trois équipements du centre-ville : la piscine, le collège et le gymnase Baquet », ont tout d’abord rappelé les membres du groupe citoyen. La douzaine de membres (avec des délégués des conseils citoyens et les deux élus référents) a d’abord procédé à une « phase d’acculturation en nous réunissant de manière quasiment hebdomadaire entre mi-février et début juillet et des actions à entreprendre : balades par binômes dans les différents quartiers concernés pour comprendre les points bloquants, enquête auprès des habitants et des collégiens, rencontres et échanges avec des associations et des usagers (60 Millions de piétons, Vélo SQY, […] témoignage d’une personne malvoyante, etc), consultations de documentations, guides pratiques, etc. ».
Ils ont ensuite défini deux sujets à approfondir : un groupe marquage (problématique en lien avec les aménagements discontinuité, absence d’aménagements, etc.), et un groupe qui a travaillé sur la communication car ils ont relevé que beaucoup de questionnements existaient autour des mobilités actives. « In fine, nous voulons améliorer la cohabitation sur la voie publique. En termes de communication, on nous a proposé d’alimenter une nouvelle rubrique sur le site. Cinq articles seront rédigés par le GAP sur les mobilités actives », ont expliqué les membres du GAP.
Au final, ils ont pu poser un véritable diagnostic, comme ils l’ont souligné lors du conseil municipal : « Nous avons relevé des points d’amélioration : désenclaver les quartier des Saules, du Parc et des Garennes en améliorant les traversées au-dessus de l’avenue des Garennes ; améliorer la sécurité des cyclistes lors du franchissement des giratoires aux abords des équipements ; favoriser la continuité des pistes cyclables aux intersections en explicitant le régime de priorité conforme à la priorité visuelle ; fluidifier le passage des chicanes ; éviter les aménagements du type voie verte ou bien trottoir partagé sans délimitation claire ; mieux signaler les itinéraires cyclables et enfin signaler les contre-sens cyclables. »
Quant à “l’héritage du GAP”, comme ils l’appellent, « nos réunions et balades ont fait l’objet de comptes-rendus, affirment les membres. L’enquête et le résumé web sont disponibles … Les cinq articles sont prêts. Et on souhaite plus de vélos et de déplacements à pied pour les Guyancourtois ».
Pour le maire de Guyancourt, François Morton (DVG), « les mobilités douces sont un enjeu essentiel dans notre Ville. Au quotidien, que ce soit pour se rendre au travail, rejoindre un gymnase ou faire ses courses, il est important de ne pas recourir systématiquement à la voiture pour nos déplacements. Le travail accompli par le GAP Mobilités douces a montré aux habitants que les trajets vers les équipements du Centre-ville depuis leurs logements sont plus rapides et plus agréables qu’ils ne le pensaient, grâce aux chemins piétonniers et aux pistes cyclables ».
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