Après le bassin Lewigue et la culture (lire nos éditions du 15 septembre 2020, du 15 juin 2021, du 7 décembre 2021 et du 1er mars 2022), les mobilités actives. Tel est le thème du 3e Groupe action projet (GAP) de la Ville de Guyancourt, lancé depuis le 15 février dernier. « Ça fait un moment que l’on voulait lancer un GAP sur cette thématique-là, explique Caroline De Brauer, conseillère municipale déléguée à la sobriété énergétique, au cycle de l’eau et aux mobilités, contactée par La Gazette. On voudrait que les membres du GAP nous aident à comprendre ce qui empêche ou freine les gens à se déplacer avec des mobilités actives plutôt qu’en voiture. On voudrait qu’ils nous aident à définir quels sont les besoins pour améliorer et rendre plus pratiques les mobilités actives à Guyancourt. »

Le mode de participation reste le même que pour les précédents GAP : 12 habitants, la moitié tirés au sort sur les listes électorales, l’autre moitié étant constituée de volontaires s’étant manifestés pour participer. « On s’assure que c’est bien des gens différents » d’un GAP à l’autre, précise Caroline De Brauer, qui fait elle-même partie du GAP, aux côtés d’un autre élu de la majorité, Olivier Pareja, adjoint à la démocratie permanente. « Mais on est là dans un rôle de facilitateur, pas d’amination, on ne participe pas à la prise de décisions », affirme-t-elle.

Un rendu devant le conseil municipal et les habitants en fin d’année

Pour le reste, le groupe est composé de personnes aux profils variés, selon la conseillère municipale : « Dans les principes du GAP, il y a la parité, et on a pas mal de diversité de personnes, des gens qui ne savent pas forcément faire du vélo, des gens qui se déplacent pas mal en voiture, et deux personnes en fauteuil roulant. […] C’est bien, car on intègre les personnes à mobilité réduite dans les mobilités actives. »

Des mobilités actives sur lesquelles ce groupe va plancher durant un peu moins de cinq mois. « Ce que l’on voulait faire, c’était un GAP pas trop long, pour ne pas perdre les membres du GAP. En plus, en le lançant en février, on avait peur de perdre les gens pendant les grandes vacances et à la rentrée de septembre. Donc on a décidé qu’il allait durer jusqu’à début juillet. Au départ, on voulait faire un GAP mobilités actives sur toute la ville, et là, comme on a réduit à quatre ou cinq mois, on s’est dit qu’il fallait qu’on concentre un peu plus le sujet, détaille Caroline De Brauer. L’objet du sujet, c’est tous les déplacements des différents quartiers de la ville, qui mènent vers la zone piscine, collège Paul Éluard, et gymnase Baquet, le long de la rue des Graviers. »

Et les membres du GAP ont « déjà commencé à travailler sur un questionnaire qu’ils vont diffuser, à destination principalement des usagers de ces trois établissements », fait-elle savoir. Ils se réunissent une fois par semaine et seront notamment présents à la fête de la transition écologique le 15 avril dans la commune. Ces mois de travail devraient déboucher sur une restitution devant le conseil municipal ainsi qu’une restitution devant les habitants, « on pense vers la fin de l’année », annonce Caroline De Brauer.

L’élue assure que le concept du GAP, lancé en 2020 à Guyancourt, est une réussite pour la commune : « On a pas mal de candidats volontaires pour les différents GAP, et ça nous permet notamment […] que ces personnes-là participent à la vie locale. »

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