Des coups de feu ont retenti à Trappe, dans le quartier des Merisiers, dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mars. Des policiers qui étaient en patrouille dans le coin ont entendu une série de plusieurs détonations ressemblant à des coups de feu, vers 1 h 30 du matin.

Les policiers ont retrouvé des douilles de 9 mm sur le sol

Au même moment, un homme s’est présenté devant les grilles du commissariat et a raconté aux policiers « qu’il était dans un bar de la place des Merisiers quand quatre ou cinq hommes, encagoulés, coiffés de casquettes et armés d’un pistolet, ont fait irruption dans l’établissement », relate Le Parisien.

Une source proche de l’affaire explique « qu’ils ont ouvert le feu à plusieurs reprises en direction d’un groupe de personnes », avant de prendre rapidement la fuite en direction du square de la Commune de Paris pour se précipiter dans une petite voiture noire. Les policiers découvrent sur place une quarantaine de personnes, ainsi qu’une ambulance privée, car un jeune homme se trouvait sur le sol. « Les secouristes expliquent qu’ils passaient par là quand plusieurs riverains leur ont demandé de l’aide », poursuit Le Parisien.

Le jeune homme gisant au sol est blessé à la tête. Après avoir reçu des premiers soins, il est transporté à l’hôpital Percy de Clamart. Quatre douilles de 9 mm provenant de balles à blanc sont retrouvées ainsi qu’une barre de fer et une béquille. « La Clio des agresseurs est découverte devant une école avant d’être remorquée dans le garage de permanence », mentionne Le Parisien. Jusqu’alors, aucune interpellation n’a été faite et les raisons de cette agression demeurent pour le moment inconnues. Les investigations sont menées par les enquêteurs de la sûreté urbaine d’Élancourt.

Moins d’une semaine auparavant, dans la soirée du vendredi 15 mars, des coups de feu avaient déjà été entendus dans le square Jean Macé, à Trappes. La scène avait été filmée par un témoin. Les policiers avaient retrouvé « deux étuis vides de calibre 12 et une grenade ronde de couleur verte », précisait Le Parisien. Des spécialistes du déminage étaient intervenus sur place.

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