Le 4 septembre dernier, à 8 h 20, le commissariat de Plaisir a reçu un appel de la gendarmerie de Maintenon, dans le département d’Eure-et-Loir, l’informant de la présence dans leurs locaux d’un propriétaire d’une BMW qui venait de se faire voler sa voiture devant chez lui durant la nuit.

La voiture n’était pas verrouillée et le double des clefs se trouvait à l’intérieur de l’habitacle ce qui a grandement facilité le vol. Le système de géolocalisation a indiqué qu’elle se trouvait à Plaisir. Une patrouille s’est donc déplacée à l’endroit indiqué. La voiture était bien stationnée place de la Gare, à Plaisir-Grignon. Au volant, un conducteur de 20 ans, demeurant à Vernouillet. Il était accompagné d’une jeune passagère âgée de 16 ans résidant à Versailles.

D’autres clés de voiture et une carte bancaire retrouvées sur lui

Les deux jeunes gens ont immédiatement été interpellés. Lors de sa fouille, l’homme avait sur lui d’autres clés de voitures et une carte bancaire. Le tout provenait d’un vol à la roulotte commis sur le parking de la discothèque Le Pacha, située à Louveciennes, le 2 septembre.

Auditionné, l’homme a déclaré dans un premier temps qu’un prénommé Dylan était venu les chercher, lui et sa compagne, et les avait conduits jusqu’à la gare, puis avait pris le train, leur laissant la libre utilisation de la voiture. Cependant, le couple a été trahi par la géolocalisation de leurs téléphones portables qui indiquait qu’ils étaient présents tous les deux sur le lieu du vol de la voiture la nuit des faits. Acculé, l’homme a finalement avoué le vol de la BMW et le recel des clés et de la carte bancaire, volés par une tierce personne dont il n’a pas communiqué l’identité. Il a reconnu également avoir tenté d’utiliser la carte bancaire.

Sa complice a reconnu le vol de la voiture. Elle a écopé d’une COPJ (Convocation par un officier de police judiciaire) devant le juge des enfants, et l’homme a été déféré pour être jugé en comparution immédiate. Il a été condamné à deux ans de prison avec mandat de dépôt, auxquels s’ajoutent quatre mois à la suite de la révocation d’un sursis.

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