Un jeune homme de 19 ans a écopé d’une peine de prison ferme pour avoir volé 90 euros en liquide dans un commerce. Il a justifié son acte par le fait d’avoir contracté une dette qu’il devait rembourser.
Le 19 août à 18 h 30, un homme âgé de 19 ans a fait irruption dans un commerce situé place de Bretagne à Maurepas, en exhibant un couteau de cuisine dont la lame mesurait environ 20 centimètres. Sous la menace de celle-ci, il a contraint le gérant à lui remettre le contenu de la caisse, un maigre butin de 90 euros en liquide, avant de quitter les lieux à pied. Malgré la mobilisation des policiers, l’homme est parvenu à s’enfuir et n’a pas été retrouvé.
La plainte de la victime a été recueillie et une minutieuse enquête de voisinage a été menée. Des images de vidéosurveillance d’un commerce proche ont pu également être exploitées. Pour optimiser les chances de le retrouver, une diffusion des clichés de l’auteur a été faite par les policiers.
Deux couteaux retrouvés à son domicile
Deux jours plus tard, la Bac (Brigade anti-criminalité) de la circonscription d’Élancourt a contrôlé un individu dont le signalement correspondait en tout point à celui de l’auteur, tant au niveau de son physique que de sa tenue vestimentaire. Le jeune homme a été interpellé.
Conduit au commissariat de Trappes pour y être placé en garde à vue, le mis en cause a été entendu. Il a reconnu avoir commis l’extorsion avec arme en justifiant son acte par une dette de 110 euros qu’il devait rembourser. En analysant son téléphone portable, les enquêteurs ont appris que l’homme avait cherché à se procurer une arme sur le réseau social Snapchat. Interrogé sur ce point, il est resté très évasif.
La perquisition effectuée à son domicile a permis la découverte de deux couteaux, dont celui exhibé au moment du vol, ainsi que des gants portés à cette occasion. Il est passé en comparution immédiate le 24 août, lors de laquelle il a écopé d’un an de prison ferme avec mandat de dépôt ainsi que d’un an de mise à l’épreuve avec obligation de soins et obligation de trouver un travail. Enfin, le jeune homme a l’interdiction d’approcher ce commerce pendant trois ans.
