Cela fait un bon nombre d’années que le dossier du parc de la Mare aux saules, à Plaisir, est dans les tuyaux de la municipalité. Contactée par La Gazette, la maire LR de Plaisir, Joséphine Kollmannsberger, nous explique où en est ce projet, qui commence à se concrétiser.

De nombreux équipements tournés vers les activités de plein air

« D’abord, je vais commencer par dire que c’est un dossier qui a plus de cinq-six ans. Nous avions déjà travaillé sur ce sujet pendant l’ancienne mandature. Nous avons organisé toute une série de réunions et de concertations avec les habitants pour la bonne et simple raison que ce parc jouxte le quartier de la Mare aux saules. […] Avec eux, nous avons discuté des futurs aménagements et nous avons longuement échangé sur les accès au parc, parce qu’on ne souhaitait pas qu’il y ait des perturbations pour les pavillons et la résidence », commente la maire.

« Deux choses ont été actées : l’entrée pour les piétons se fera au niveau de la rue qui descend sur Élancourt et l’entrée voiture, sera elle installée de l’autre côté sur la D912. Nous avons acquis un bout de terrain pour faire cette entrée voiture, qui sera donc éloignée du quartier de la Mare aux saules », poursuit l’édile.

La future entrée pour les voitures du parc de la Mare aux saules sera située le long de la D912, loin de celle réservée aux piétons.

Ce parc naturel écologique, paysager et sportif, situé au lieu-dit « la côte d’Élancourt », sera donc aménagé sur une ancienne carrière abandonnée d’une superficie d’environ 10 hectares. « Le projet a pour but de créer un parc composé de divers milieux, qui accueilleront les habitats naturels et favorables au maintien du développement de la faune et de la flore du site et des espaces adjacents. La diversité des plantations participera à la richesse de ce site », précise ECT, la société chargée de l’aménagement des lieux, sur son site internet.

Les travaux ont d’ores et déjà commencé. Pour l’instant, ils se situent au niveau de l’accès routier le long de la D912, et portent sur un travail au niveau du sol et sur la création d’un merlon, qui limitera les bruits du chantier. « Les travaux du merlon permettront ensuite d’acheminer les terres inertes qui seront déposées là. Elles vont être extrêmement contrôlées au départ des camions, là où elles sont prises, ainsi qu’à l’arrivée sur site. La Ville va intervenir avec des contrôles permanents. C’est très bien organisé. L’entreprise ECT, qui se charge de la création de ce parc, a l’habitude de faire ce genre d’aménagements. Cela permettra d’avoir un parc vraiment aménagé pour la population », se félicite l’édile. Par ailleurs, « tout l’aménagement est pris en charge par la société ECT. Cela n’a aucun coût pour la Ville », précise Joséphine Kollmannsberger.

Au sein du parc, les espaces seront variés et tournés vers les activités de plein air avec, pour les futurs usagers non riverains, un parking d’une capacité de 45 places. Seront également présents des jardins familiaux, un terrain de pétanque, un city-stade, des pistes cyclables avec une aire réservée au VTT/vélo trial, une aire consacrée à la pratique du basketball, une aire de jeux pour les enfants de type accrobranche, deux tables de jeux d’échecs, un parcours sportif avec des agrès déployés le long d’un chemin, un bloc d’escalade et enfin un parc canin. Tout cela sans compter les cheminements, le mobilier urbain (bancs, poubelles, tables accessibles aux PMR pour pique-niquer…) et « un dispositif de signalétiques permettant de se repérer et de découvrir les richesses patrimoniales du parc », indique l’entreprise.

Pour compléter les aménagements, un parc canin, « il sera en accès libre, avec un bel espace aménagé pour les chiens pour qu’ils puissent s’ébattre », ajoute la maire. Avant de conclure : « il va falloir probablement trois années pour finaliser la globalité des travaux ».