Au Vélodrome, une belle mise en bouche avant le passage du Tour de France
Le Département organisait les 3 et 4 juin la Fête du Tour au Vélodrome national, un mois et demi avant la dernière étape de la Grand boucle, qui s’élancera de l’enceinte saint-quentinoise.
Dans moins d’un mois, le 1er juillet, sera donné le départ du Tour de France, et dans un mois et demi s’élancera la dernière étape de la Grande boucle, depuis le Vélodrome national de SQY. Et en guise d’avant-goût, le conseil départemental des Yvelines organisait les 3 et 4 juin la Fête du Tour sur ce site.
« L’objectif est multiple, explique Nicolas Théodet, chef de projet sport au Département. D’abord, célébrer notre partenariat qu’on a avec ASO, l’organisateur du Tour de France (pour l’organisation du départ de la dernière étape du Tour, mais aussi le départ du Paris-Nice, Ndlr). On en a profité aussi pour faire découvrir le site d’où partira cette épreuve. […] C’est aussi l’occasion pour nous de promouvoir un peu notre politique vélo, car on est aussi le département classé Terre d’excellence cycliste depuis 2019, on a voté un nouveau plan vélo l’an dernier. »
Comme autour de la sécurité routière, thème de l’un des stands installés sur le parking du Stadium de BMX. Sur ce stand, on pouvait trouver trois IDSR (Intervenant départemental sécurité routière), officiant sur toutes les Yvelines. Charly Fauchery, l’un d’entre eux, insiste notamment sur la sensibilisation des plus jeunes, d’autant qu’ils sont de plus en plus nombreux selon lui à se rendre à l’école à vélo. « C’est important de leur rappeler certaines règles, de leur donner certaines clés pour qu’ils puissent le faire en sécurité », estime-t-il. Les 1er et 2 juin, en amont de la Fête du Tour grand public, les IDSR ont reçu sur leur stand des collégiens. L’occasion de leur faire faire des quiz ou encore d’évoquer plusieurs questions, comme le port du casque. Et le samedi matin, 24 personnes se sont présentées au stand, soit « plus que ce qu’on pensait », d’après Charly Fauchery.
Le vélo décliné à toutes les sauces donc. Y compris aussi celle du développement durable et responsable, puisqu’une recyclerie sportive tenait un stand, animant des ateliers de réparation de vélos et de confection de bracelets à partir de pneus usagés. « On aide le public à réparer ses vélos, on leur montre d’où vient la panne, comment la réparer, et on leur fait faire eux-mêmes. L’idée, c’est qu’ils puissent le faire chez eux, à la maison, perdre le réflexe de jeter un vélo, précise Maxime Rimbault, coordinateur du pôle sensibilisation au sein de cette recyclerie située à Massy (Essonne), l’une des trois recycleries sportives d’Île-de-France.
Autre stand, plus local celui-là, l’INCM (Institut national du cycle et du motocycle), dont une des antennes est située à Guyancourt. « On forme des futurs mécaniciens vélo et moto, détaille Pierre Kadri, coordinateur de l’antenne guyancourtoise. En vélo, il y a deux diplômes : mécanicien vélo et conseiller technique vélo. » Pour lui, il était bien sûr fondamental d’être présent à cet événement : « On représente le vélo. […] Pour entretenir les vélos, il faut des mécaniciens. D’ailleurs, on a un partenariat avec ASO, on est intervenus sur le Tour de France pour faire des animations, et aussi sur le Roc d’Azur (1er rassemblement VTT en Europe) où on fait l’assistance mécanique des participants. Le vélo, c’est notre ADN. »
Des activités pédagogiques donc, en plus bien sûr des activités sportives liées au vélo, dont les très prisés baptêmes sur piste et de BMX. « C’est complet », assure Nicolas Théodet au sujet des inscriptions pour les baptêmes. Pour le reste la fréquentation était encore timide le samedi à la mi-journée. « Après, le samedi matin, c’est toujours plus léger, normalement, c’est plus samedi après-midi et dimanche que ça tourne », confiait le chef de projet au Département.
Parmi les visiteurs, des familles avec enfants, mais aussi des cyclistes eux-mêmes, comme Pierre Ricci, cycliste amateur. « Dès qu’il y a des événements de vélo, ça m’intéresse toujours. J’aime bien voir les petits événements sportifs comme ça », évoque-t-il, estimant qu’il manquait peut-être davantage d’activités pour enfants. « C’est très bien, par contre ça n’a peut-être pas été assez développé au niveau de la communication, ça manquait d’affiches. Nous, on est aux Alluets-le-Roi, donc pas très loin, mais mettre sur des sites, ça permettrait de développer un peu plus », juge quant à elle Chloé Allory.
D’autres temps forts étaient prévus durant le week-end, notamment le samedi soir un spectacle de la compagnie Pérégrin’, mêlant cirque, danse et chants autour du thème du sport, et un concert de l’orchestre de l’Alliance. Un riche programme. Ne manque plus que le départ de la course, la vraie. Rendez-vous le 23 juillet prochain pour le départ de la dernière étape.
