Les Yvelines une nouvelle fois à l’honneur, comme c’est le cas depuis 12 ans maintenant, à l’occasion du Paris-Nice. Et après Plaisir l’année dernière, lors d’une 78e édition écourtée d’une étape en raison du coronavirus, c’est Saint-Cyr-l’École qui accueillera cette année le grand départ de la célèbre course cycliste, le 7 mars prochain. « On avait déjà été traversés par la course mais jamais ville-étape. On savoure à l’avance l’idée de se retrouver ensemble sur les bords de nos rues pour voir passer le peloton », a réagi la maire de la ville, Sonia Brau (UDI), dans des propos rapportés par Le Parisien.

Pour rappel, la commune de 19 000 habitants avait déjà vu le passage du Tour de France en septembre dernier. Les coureurs s’élanceront depuis l’avenue Jean Jaurès, devant l’école militaire, avant d’effectuer une boucle vers l’Ouest des Yvelines, qui sera réalisée deux fois et traversera une petite partie de SQY. « Nous passerons par Villepreux, Auffargis, Chevreuse, Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Guyancourt, sur des routes sinueuses et exposées au vent, a détaillé François Lemarchand, directeur de course, lors de la présentation du tracé. Ensuite, ce sera l’entrée dans Versailles, où nous longerons le château avant d’atteindre Saint-Cyr-l’École. »

Car c’est aussi à Saint-Cyr-l’École qu’arrivera l’étape, mais avenue Pierre Curie cette fois, après un parcours de 166 km, où le peloton sera également confronté aux côtes de Senlisse et de Méridon, ascensions de 3e catégorie comptant pour le classement du meilleur grimpeur. Sans oublier les bonifications pour le sprint à Châteaufort et quelques passages par l’Essonne.

Le lendemain, c’est encore des Yvelines que partira la 2e étape. Cap au Nord du département avec un départ d’Oinville-sur-Montcient, une première pour ce village de 1 000 âmes situé dans le Vexin. Pour cette étape de 188 km, les coureurs traverseront notamment Thoiry, Montfort-l’Amaury, Rambouillet, avant de quitter le département au kilomètre 59,5, aux alentours de Saint-Arnoult-en-Yvelines. Direction les départements de l’Essonne, d’Eure-et-Loir, puis du Loiret, où l’arrivée de l’étape est prévue à Amilly. La grande arrivée est, elle, programmée le 14 mars sur la mythique Promenade des Anglais.

23 équipes de sept coureurs, soit 161 participants, devraient prendre part à ce qui constitue la première grande course à étapes de la saison, faisant partie des 35 ayant le label UCI World Tour, qui regroupe les plus prestigieuses courses au monde. En espérant que le Covid-19 ne vienne pas gâcher la fête.

La pandémie fait d’ailleurs « que la plupart des équipes n’ont pas encore déterminé quels seront les coureurs qui partiront », indique Christian Prudhomme, directeur du Tour de France et des épreuves cyclistes d’ASO, l’organisateur du Paris-Nice. Il annonce quand même que le Slovène Primoz Roglic, numéro un mondial, 2e du Tour de France et vainqueur de la Vuelta en 2020, devrait toutefois en être, comme le Britannique Tao Geoghegan Hart, qui a triomphé sur le dernier Giro, et les Français Guillaume Martin, meilleur tricolore lors du Tour 2020, Warren Barguil et Arnaud Démare. Sans oublier le tenant du titre de ce Paris-Nice, l’Allemand Maximilian Schachmann. Qui lui succédera en 2021 ?

Par ailleurs, il a été annoncé le 6 janvier dernier que la Convention entre ASO et le Département des Yvelines, qui courait jusqu’en 2022, était prolongée jusqu’en 2025, car « nous avons tissé depuis des années des relations de confiance et d’amitié, car le Département des Yvelines a inventé un village sur Paris-Nice comme il faisait sur le Tour, ce qui n’était pas le cas avant, car la première étape de Paris-Nice est une étape qui compte, magnifique, avec des bordures », a expliqué Christian Prudhomme. Ce qui conduira donc à 16 départs de suite d’une commune yvelinoise.

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