Le club élancourtois s’est imposé chez les Vikings (26-4), le 13 mai lors de la dernière journée de la saison régulière, et sauvent leur place en D2, à l’issue d’une saison décevante.
Une victoire pour terminer en beauté une saison compliquée, et surtout sauver leur tête en D2. Vainqueurs chez les Vikings de Villeneuve d’Ascq (26-4) le 13 mai lors de la dernière journée de la phase régulière, les Templiers évitent ainsi la relégation en D3. « Il y a de la déception par rapport au résultat et aux objectifs qu’on s’était fixés, mais il y a aussi un soulagement, confie Rody Surpin, directeur sportif du club élancourtois, contacté par La Gazette.
« On aurait été dans l’autre poule, on aurait été 2es et on était en play-offs »
Les Templiers d’Élancourt finissent derniers de leur poule, mais ce sont les deux derniers en matière de résultats qui sont relégués. Or, il s’agit des deux équipes ayant terminé 3e et 4e de l’autre poule de la conférence. « Ce n’est pas les derniers de la poule, c’est vraiment les deux derniers en termes de bilan [qui descendent]. On était dans la poule de la mort, souligne Rody Surpin. On aurait été dans l’autre poule, on aurait été 2es et on était en play-offs. Même si en termes de bilan, ça n’aurait pas été terrible, sportivement, si on avait été en play-offs, la saison aurait été une bonne saison. »
Les plays-offs, qui étaient l’objectif que le club s’était fixé en début de saison. Un stade qu’il arrive à atteindre chaque année ces dernières saisons, échouant à chaque fois en demi-finale de conférence. Le club a quitté l’élite en 2016 et court depuis après une montée, promise seulement aux vainqueurs de conférence. Mais c’est un autre problème qui s’est posé cette saison : celui de l’avenir du club en D2. Finalement, les Templiers repartiront bien dans cette division l’année prochaine, après une saison où ils se sont fait très peur. Mais une saison où le club paie en réalité des problèmes qu’il connaît depuis plusieurs années, selon Rody Surpin.
« On a eu une grosse vague de départs [de joueurs] il y a cinq ans, qu’on n’a toujours pas réussis à retrouver. L’année dernière, il y avait 15 à 20 joueurs qui n’étaient pas là, et 60 % étaient des titulaires. Donc avec un groupe jeune, même si on avait des petits noyaux, ça n’a pas suffi, on a dû faire appel à des imports, ce qu’on n’a pas fait l’année dernière, explique le directeur sportif. Les trois matchs qu’on gagne, c’est aussi grâce à l’apport du nouvel import qu’on a ramené. »
Les trois seules victoires du club cette saison, pour cinq défaites et un nul. « Il faut nous poser, voir ce qui n’a pas été cette saison, sur quoi on doit avancer, […] trouver des solutions pour pallier out ça, affirme Rody Surpin, qui souhaite « reconstruire, travailler avec ce groupe-là, voir ce qui n’allait pas et corriger ce qu’il y a à corriger ».
Cela passe-t-il par des changements, notamment au niveau du staff ? « On n’en est pas encore là, affirme le directeur sportif. Déjà, il faut clôturer cette saison, et après, on aura un chapitre pour savoir ce qu’on projette pour l’année prochaine, le staff, c’est là que les discussions vont commencer. » Quant au recrutement de joueurs, la situation est là aussi très incertaine à ce moment de l’année. « Ça fait 25 ans que je suis dans le football américain, et je peux vous dire que vous savez ce que vous avez que quand septembre arrive, assure-t-il. On a quand même une piste, mais on n’est sûr qu’en septembre. Il y a des changements de situation, des petits pépins, plein de trucs qui entrent en jeu. »
