Comme nous l’évoquions dans notre édition du 4 avril, le 29 mars dernier, un homme a été arrêté par des policiers, dans un logement situé au 18 de la rue Bleue à Élancourt, à la suite de violences conjugales.

Sur place, les forces de l’ordre avaient découvert une jeune femme avec le visage ensanglanté. Son conjoint, un homme de 39 ans défavorablement connu des services de police, l’avait en effet mise au sol, lui assénant plusieurs coups de poing. Face aux policiers, l’individu avait saisi son bébé de huit mois dans le but d’empêcher son interpellation. Il avait refusé de le poser et s’était montré très virulent à l’encontre des policiers. Son chien, de type molosse, était tout aussi agressif envers les agents.

Après plusieurs minutes de discussion, le mari violent avait fini par accepté d’isoler son chien et de remettre son nourrisson à un policier. Ces derniers lui avaient alors demandé de se tourner pour procéder à son interpellation et à son menottage. C’est là que la situation avait dégénéré.

Le conjoint s’est alors violemment rebellé lorsque les policiers ont voulu le mettre au sol pour l’arrêter. Le pistolet à impulsion électrique a dû être utilisé à deux reprises pour parvenir à maîtriser et interpeller l’individu. Il a été placé en garde à vue pour rébellion et violences conjugales. La fille de la victime a été entendue et a confirmé les disputes et violences récurrentes. Le mis en cause lui, a nié les faits et a expliqué avoir uniquement repoussé la victime qui se serait cognée et blessée seule.

Sur instruction du parquet, il a été déféré en comparution immédiate le 31 mars devant le tribunal judiciaire de Versailles. À l’issue de son procès, il a écopé de 12 mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans.

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