Le samedi 25 mars à 18 h, les policiers d’Élancourt sont intervenus sur le terrain de football Youri Gagarine à Trappes à la suite d’une bagarre. Un adolescent a reçu des coups de poing au visage et a perdu connaissance. Il présentait de graves blessures avec notamment des dents cassées, certaines étant enfoncées dans le palais lui-même fracturé.
Devant la gravité de ses blessures, il a été transporté à l’hôpital Mignot à Versailles, pour ensuite être transféré à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Les premiers éléments recueillis faisaient état d’une bagarre née d’une action de jeu durant le match de football entre jeunes de la commune.
Des coups de poing et de pied reçus en plein visage
L’enquête menée par le groupe violences aux personnes de la sûreté urbaine d’Élancourt a permis d’établir, après avoir recueilli des auditions de témoins, qu’un jeune avait eu une vive altercation verbale avec la victime. L’un de ses amis est alors parti chercher un majeur. Arrivé sur place, ce dernier s’en est violemment pris à la victime, lui assénant des coups de poing au visage. Tombée au sol, la victime a essayé de se relever. C’est là qu’elle a reçu des coups de pied au visage et à la tête qui ont provoqué son évanouissement. Une ITT de 20 jours lui a été prescrite, compte tenu de ses importantes blessures.
L’affaire se poursuit le 4 avril. Une opération dirigée par les policiers d’Élancourt a permis d’interpeller trois suspects âgés de 16 et 18 ans. Ils ont tous trois été placés en garde à vue. Une perquisition menée au domicile de l’un des deux mis en cause mineurs a permis aux enquêteurs de découvrir un sac qui contenait 20 paires d’écouteurs « airpods » de la marque Apple, contrefaits. Une procédure incidente a été diligentée.
Durant les auditions, les deux mineurs ont nié toute participation aux violences lors du match. Quant au majeur, il a reconnu la totalité des faits, expliquant ses gestes par le comportement arrogant de la victime pendant le match. Il a confirmé avoir agi seul.
Sur instruction du parquet, le mis en cause majeur a été déféré pour comparution immédiate. Il a été condamné à deux ans de prison dont 16 mois avec sursis et huit mois ferme sous le régime du bracelet électronique. Les deux mineurs se sont vu notifier un classement pour les faits de violence et une composition pénale pour celui qui détenait les écouteurs contrefaits.
