La municipalité l’avait laissé entendre lors du précédent conseil municipal consacré au rapport d’orientations budgétaires, c’est désormais acté. Le jeudi 30 mars, les élus des Clayes-sous-Bois se sont une nouvelle fois réunis en séance municipale pour voter le budget et acter l’augmentation des taux des taxes locales.
Une hausse de 6,93 %
Une décision appuyée par le contexte d’inflation galopante, de hausse généralisée des coûts de l’énergie, la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires et « des baisses des dotations (dotation globale de fonctionnement), d’augmentation des fonds de péréquation (Fpic, Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales), cela représente un total incompressible de 2,2 millions d’euros de contributions supplémentaires, sans aucune compensation. Nous sommes comme les classes moyennes, qui bénéficient de pas grand-chose mais qui payent sur tout », comme l’a souligné le maire, Philippe Guiguen (DVD).
Une délibération présentée par Catherine Hun, l’adjointe aux finances des Clayes-sous-Bois. « Sur la base de l’augmentation de 6,93 % des taux existants, nous arrivons à une taxe sur le foncier bâti (TFB) de 35,11 %, une taxe sur le foncier non bâti (TFNB) à hauteur de 70 % et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS) à 14,88 %. »
À la demande de Nicolas Hue (Génération.s), élu d’opposition du groupe « Un autre projet pour Les Clayes-sous-Bois », le niveau des précédents taux a été rappelé. Ils étaient respectivement fixés à 32,83 % pour la TFB, 65,46 % pour la TFNB et 13,92 % pour la THRS.
« La décision ultime que nous devons prendre »
Avant le vote des taux, le maire a tenu à préciser, comme il l’avait fait au conseil d’Agglomération, que « le recours à l’augmentation de la fiscalité pour un élu est la décision ultime que nous devons prendre après avoir étudié toutes les autres pistes et alternatives. C’est ce que nous avons effectué. Nous avons recherché toutes les pistes d’optimisation pour les dépenses et de maximisation des recettes pour limiter cette augmentation. Il était cependant clair qu’après 12 années sans augmentation de notre fiscalité et des marges de manœuvre très réduites nous n’avions plus que cette solution. » Et l’édile de conclure : « Notre objectif était cependant de limiter cette hausse qui ne pèsera, une nouvelle fois, que sur une partie de nos habitants. »
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