Le Pain gourmand n’est plus. L’ancienne boulangerie, qui était fermée depuis plusieurs mois maintenant, a trouvé un remplaçant. C’est désormais La Mie dorée qu’il faudra appeler cette boulangerie entièrement repensée. Elle est située à la place de l’ancienne enseigne, au centre commercial du Bois de l’Étang.

Peinture aux couleurs chatoyantes, matériel de qualité, accueil chaleureux…, les ingrédients sont réunis pour que le commerce attire une nouvelle clientèle. La boulangerie a ouvert ses portes à point nommé, le samedi 4 mars, veille de la course cycliste Paris-Nice (lire notre édition du 7 mars) ce qui fut bénéfique pour l’ouverture. La Mie dorée accueille ses clients du lundi au dimanche, de 7 h à 13 h puis de 15 h à 20 h.

La Gazette s’est rendue sur place, le mercredi 8 mars, pour rencontrer le gérant de ce nouvel établissement, Mohamed Benhammouali, également conducteur de car de tourisme au sein de la société Savac. « L’ancienne boulangerie était plus un dépôt de pain qu’une boulangerie. Nous avons tout repensé. Trois mois de travaux ont été nécessaires pour tout refaire avant l’ouverture », débute le gérant.

« Nous sommes ouverts depuis quelques jours seulement, mais les clients sont déjà au rendez-vous », explique-t-il, avant de lancer un bonjour à des clientes de passage. « Après, ça fonctionne beaucoup par le bouche-à-oreille. Des clients viennent, rencontrent leurs voisins qui viennent ensuite à leur tour », poursuit Mohamed. « Tout ce que nous proposons est 100 % artisanal », explique fièrement le gérant qui est actuellement à la recherche d’un boulanger.

La boulangerie, qui se fournit auprès de la société des Grands Moulins de Paris pour la farine, est bien équipée. Fours flambant neufs, batteur pour les pâtisseries, grand pétrin pour le pain, armoires de pousse pour contrôler la programmation précise de la fermentation du pain et des baguettes… le lieu a fière allure et propose une grande variété de produits allant des pâtisseries orientales aux sandwichs suédois au saumon, en passant par les classiques : flancs, religieuses…

« Pour le moment, nous avons une vendeuse et nous sommes à la recherche d’un boulanger », poursuit Mohamed, qui espère à terme avoir une équipe de quatre personnes : deux boulangers et deux vendeurs. Afin que les clients puissent également profiter du lieu pour discuter entre eux, une machine à café (moyennant 1 euro) est disponible en libre-service.