Un grand festival de musiques électro à l’Île de loisirs en juillet
Les 7 et 8 juillet, le site saint-quentinois accueillera le festival Treesome. Cet événement réunira une quarantaine d’artistes et sera placé sous le signe des musiques électroniques, de la nature et du lien social.
Trois hectares de l’Île de loisirs de SQY bientôt transformés en haut lieu de la musique électro. Les 7 et 8 juillet prochains, le site saint-quentinois, plus grande île de loisirs francilienne, accueillera Treesome, un festival de musiques électroniques. À l’origine de ce projet, l’agglomération de SQY, qui s’est rapprochée d’Arnaud Medina et Mathilda Meerschart, cofondateurs du festival. « Ça fait à peu près deux ans et demi que je travaille avec l’agglo pour créer ce projet », rappelle le premier cité, lui qui a passé son enfance non loin, à Magny-les-Hameaux.
Il souhaiterait d’ailleurs par ce rendez-vous « faire rayonner le territoire », ce que vise aussi l’Agglomération. « Eux (SQY, Ndlr) avaient le souhait assez fort de monter un événement à destination des jeunes et qui rayonne dans le territoire mais aussi internationalement, explique Robin Le Floch, directeur de la communication du festival. L’objectif, c’est d’imaginer vraiment un événement non formaté, créateur de lien social, qui est bien implanté dans le territoire, et tout ça sous les esthétiques des musiques électroniques, que nous on apprécie et qu’on souhaite célébrer. »
Une quarantaine d’artistes, à la fois français et internationaux, sont programmés. Ils seront répartis sur trois scènes : une scène techno, une scène house, et une scène dancehall afrobeat. « La totalité de la programmation a été bouclée, […] mais tout n’a pas été annoncé, précise le directeur de la communication. On fait une dernière annonce le 13 mars, où on va annoncer dix noms. » Parmi les artistes qui se produiront, figureront 70 % de femmes. « On a mis un point d’honneur à défendre un peu la cause féministe », souligne Robin Le Floch.
Le festival sera concentré sur la partie sud-est de l’Île de loisirs, près du relais des Canardières. Le tout dans un esprit se voulant en harmonie avec la nature. « Le fait d’être écoresponsables, de faire attention au cadre, l’Île de loisirs de SQY, qui est un cadre protégé, affirme Robin Le Floch. On a envie de sensibiliser notre public, sans forcément être militants. C’est des thèmes qui nous sont chers, qui sont actuels, et c’est important de composer avec. » Arnaud Medina estime lui que l’Île de loisirs « s’accorde parfaitement avec ce qu’on veut concevoir : être proches de la nature, en étant tout proches de Paris, sur une des plus belles Îles de loisirs de la région Île-de-France ». Et Robin Le Floch d’évoquer par exemple l’envie « que cette édition soit 0 % plastique à usage unique ». « Si ça fonctionne pour nous, ce sera un engagement […] qui se répétera sur les prochaines [éditions]. »
Tarifs préférentiels pour les Saint-Quentinois
Sur les prochaines, car les organisateurs sont engagés pour au moins trois ans. Ils ambitionnent d’ailleurs de « faire évoluer le festival en termes de musique, et de longueur », avance Arnaud Medina. Mais encore faut-il que le succès de la 1re édition soit au rendez-vous. L’équipe du festival attend « entre 5 000 et 9 000 personnes par jour », d’après Arnaud Medina, qui assure que, pour l’instant, les signaux sont positifs du côté de la billetterie, ouverte depuis novembre. « On voit un engouement depuis le début, on vend quotidiennement », constate le cofondateur du festival, ajoutant que « l’on a pratiquement toutes les régions de France qui ont acheté des tickets déjà, et à l’international aussi ».
Un attrait « notamment lié à la programmation, […] avec des artistes internationaux rares, du coup, c’est un peu la 1re opportunité de voir certains artistes en France », confie Robin Le Floch. Il l’assure : « À l’instant T, ça se passe très bien, et c’est assez étonnant, car […] pour tout ce qui est festivals d’été, les gens ont un peu de mal à se projeter […]. Surtout sur une 1re édition où on n’a pas encore fait nos preuves. Donc c’est une vraie preuve de confiance. »
La billetterie justement. Un passe deux jours sera proposé, avec des prix à partir 52,50 euros. Le billet pour le 1er jour sera lui à partir de 26,25 euros, et celui pour le 2e jour à partir de 18,99 euros. Le 7 juillet, le festival durera de 20 h à 8 h, et le lendemain, de 16 h à 7 h. Les Saint-Quentinois pourront bénéficier de tarifs préférentiels.
Les futurs spectateurs peuvent acheter leurs places via treesome.cool/tickets/. Un public qui privilégierait, pour ceux venant de loin, le train à l’avion. C’est en tout cas ce qu’espère Robin Le Floch, dans la lignée de l’esprit écoresponsable du festival. Il annonce aussi que les artistes s’engagent par une charte « sur un certain nombre de points au niveau de l’écoresponsabilité », notamment cette question des modes de transport. Des artistes qui animeront ces deux jours dans « un beau panorama avec le cadre de l’Île de loisirs, le coucher de soleil qui va arriver, ça va être très sympa », assure-t-il.
