Hapik, groupe comptant 16 salles d’escalade en France, et quelques-unes à l’étranger, poursuit son implantation. Le 17 décembre, il a ouvert une nouvelle salle à Montigny-
le-Bretonneux, au sein du centre commercial SQY Ouest. Une première à Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY), et une deuxième installation dans les Yvelines pour Hapik, qui compte déjà une salle à Chambourcy.

« Notre objectif et notre envie est de s’implanter dans des centres commerciaux avec un nouveau dynamisme, pas seulement les centres commerciaux avec des boutiques, on cherche des centres commerciaux axés sur le loisir, explique Justine Josi, manager de la salle de SQY. En France, il n’y en a pas beaucoup. SQY Ouest, c’est un peu un précurseur sur ça, il change son modèle, et on a voulu être là pour ce changement. »

SQY n’en est pas à son coup d’essai en matière d’escalade, surtout à Montigny, où est déjà située la salle Vertical art. Mais le modèle est différent. « Vertical art, c’est vraiment de l’escalade pour venir s’entraîner, de l’escalade basique qu’on connaît, alors que nous, on est sur du fun climbing, souligne Justine Josi. Le principe, c’est ouvrir les portes de l’escalade à tout le monde. Il n’y a pas besoin d’avoir de connaissances en escalade, […] un parent peut venir avec son enfant et juste profiter du moment de le voir grimper. Comme on est dans une zone commerciale, les gens viennent et disent : ‘‘Tiens, pourquoi pas faire une séance’’, et ils vont faire une séance sans s’être préparés à faire du sport, etc. »

Les centres d’escalade Hapik se veulent 100 % fun et davantage basés sur le loisir et la pratique pour tous, même si ce sont surtout des familles avec enfants qui ont été croisées au centre de SQY. À SQY Ouest, sur 1 100 m², petits et grands peuvent s’amuser sur 100 voies réparties sur 32 murs d’escalade de toutes les couleurs, de 8 m de haut. Murs d’escalade classiques, d’autres plus fun, mais aussi accrobranche, mur en face-to-face où deux personnes peuvent grimper simultanément l’une face à l’autre, tuyaux rouges inspirés de l’univers Mario Bros, ponts suspendus ou encore dominos colorés, il y a de quoi « couvrir tous les aspects de la verticalité », résume Justine Josi. Rencontrée 11 jours après l’ouverture, elle assurait par ailleurs que la fréquentation était plutôt au rendez-vous et que le centre « s’est rempli petit à petit ».

Parmi ces visiteurs, Sébastien, venu de Versailles avec sa femme et ses deux enfants. « C’est accessible, […] il n’y a pas besoin d’être super musclé ou super souple, on a tout de suite les sensations. […] C’est un bon exercice pour affronter ses phobies. » Alix, vivant au Havre mais dont les parents habitent dans les environs, se montre rassurée par la sécurité, elle qui est venue avec son fils de 4 ans et sa fille de 8 ans. « Il n’y a pas trop moyen de grimper sans être accroché. Le système est bien fichu », confie-t-elle.

« L’escalade se pratique en autonomie, grâce à un système d’auto-assurage certifié qui retient instantanément le grimpeur en cas de chute, et permet une descente automatique, douce et maîtrisée, détaille le site internet d’Hapik. Le système d’attache breveté et innovant permet aux grimpeurs une escalade en toute sécurité et est facilement utilisable pour les enfants ». Avant de grimper, un briefing de 15 minutes est par ailleurs assuré par les équipes d’Hapik. Ces 15 à 20 minutes consacrées au briefing, mais aussi à l’équipement, sont suivies d’une heure de grimpe libre, au tarif de 15 euros par personne (les accompagnateurs ne grimpant pas ne paient pas leur place). Des carnets de six ou dix séances, ainsi que des formules famille (deux heures pour le prix d’une heure) sont aussi proposés. Détails et horaires sur hapik.fr.