Le 6 novembre dernier, à 15 h 40, les policiers de la BAC (Brigade anti-criminalité) ont décidé de contrôler quatre hommes qui se trouvaient dans un parking souterrain situé dans le quartier des Petits Prés dans la rue de la Jacquerie, endroit connu comme étant un point de vente de produits stupéfiants.

À la vue des policiers, trois des quatre hommes ont pris la fuite. Deux hommes ont été interpellés, non sans mal, par les forces de l’ordre. Un des deux était en possession d’une capsule contenant de la résine de cannabis. Quant à l’autre, il était en possession de 200 euros en liquide. Non loin de là, les policiers ont découvert un sac plastique contenant 10 capsules transparentes identiques à celle découverte sur l’un des mis en cause ainsi que trois sachets renfermant encore du cannabis.

Argent liquide retrouvé chez l’un, matériel pour la vente de produits stupéfiants chez l’autre

Les deux jeunes hommes arrêtés, âgés de 18 et 21 ans et habitant dans la commune, ont été placés en garde à vue. Les perquisitions menées à leurs domiciles respectifs ont permis de multiples découvertes. 110 euros en liquide chez l’un, un grand nombre de sachets de conditionnement (identiques à ceux retrouvés lors de l’interpellation), une savonnette de 100 grammes de résine de cannabis, une balance de précision et une matraque télescopique chez l’autre.

Lors des auditions, l’un des mis en cause a nié toute implication dans un trafic de stupéfiants. Sur instruction du parquet, il a été mis hors de cause. Néanmoins, il a également été auditionné dans le cadre d’une procédure judiciaire pour conduite sous l’emprise de produits stupéfiants et s’est vu notifié une Convocation par officier de police judiciaire (Copj).

Entendu, le second mis en cause a lui aussi nié les faits relatifs au trafic de stupéfiants. Il a déclaré que les 100 grammes de cannabis découverts à son domicile constituaient sa consommation personnelle. Il a expliqué qu’il vendait des sachets et des capsules vides et que ses empreintes avaient malencontreusement été découvertes sur les produits illicites. Peu connu des services de police, il a fait l’objet d’une Convocation par officier de police judiciaire (Copj) à la suite d’une prolongation de garde à vue et d’une nouvelle audition.

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