Le 4 janvier 2022, vers 14 h 30, les effectifs de la Brigade anti-criminalité (BAC) de la Circonscription de sécurité publique (CSP) de Plaisir procèdent à une sécurisation dans le quartier du Valibout. Ils repèrent alors, rue Maximilien Robespierre, un individu qui effectuait plusieurs allers-retours au niveau des buissons pour rejoindre d’autres individus. Il s’est avéré que l’homme était un vendeur de produits illicites.
Suspectant que ce comportement pouvait être celui d’un vendeur de produits stupéfiants, les policiers procèdent finalement au contrôle d’identité de l’individu et remarquent que la sacoche qu’il a sur lui sent le cannabis. Les policiers ont retrouvé dans la sacoche du jeune homme des sachets plastique conditionnés et du liquide. Celle-ci contenait plus précisément : 25 sachets contenant 67 grammes de résine de cannabis, 25 sachets contenant 54 grammes d’herbe de cannabis et 830 euros en liquide.
De surcroît, un tableau blanc Velleda, comprenant des tarifs de produits stupéfiants, se situait à côté de l’individu. Tout de suite interpellé, le jeune homme âgé de 20 ans et résidant dans la commune, a été placé en garde à vue. Le domicile du suspect a fait l’objet d’une perquisition par les forces de l’ordre. Les policiers ont alors trouvé notamment 114 sachets de conditionnement, une balance de précision, un sachet plastique contenant cinq capsules de conditionnement pour la vente de stupéfiants et une bombe aérosol de défense.
Une perquisition fructueuse au domicile du suspect
Lors de son audition, le mis en cause a indiqué qu’il s’était installé sur ce point de deal depuis une semaine. Il vendait de la résine de cannabis et de l’herbe pour le compte d’une autre personne. Cette dernière lui apportait les substances qu’il devait vendre. Il était payé environ 200 euros par jour pour vendre entre 10 h et 23 h. Depuis son arrivée, il a expliqué avoir gagné 1 600 euros et il a précisé qu’il vendait entre 5 000 et 10 000 euros de cannabis par jour.
Il a reconnu sa participation à la vente de produits stupéfiants. Quant aux objets saisis lors de la perquisition, ils servaient au conditionnement des substances illicites selon lui. À l’issue de sa garde à vue, le mis en cause a été déféré en comparution immédiate devant le tribunal judiciaire de Versailles et a été condamné à 18 mois d’emprisonnement avec révocation totale du sursis prononcée le 4 décembre 2019. Il a finalement été écroué à la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy.
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