Un trafic de motos volées démantelé

Un trafic de motos volées a pris fin. Trois hommes, originaires de Trappes, étaient commandés par un homme via le réseau social Snapchat.

Le jeudi 13 octobre, trois hommes, originaires de Trappes et âgés d’une vingtaine d’années, sont passés en comparution immédiate pour un trafic de motos volées. C’est sur le réseau social Snapchat que le commanditaire agissait.

Tout commence par le vol d’une moto de marque BMW. Équipée d’un traceur GPS, la moto subtilisée en janvier dernier a été suivie dans un premier temps à Trappes, puis à Chanteloup-les-Vignes. Les policiers font des réquisitions téléphoniques. Ils récupèrent trois numéros de trois individus originaires de Trappes, déjà connus des services de police. Un nouveau vol a eu lieu fin janvier dans le même secteur. Cette fois-ci, il s’agissait d’une moto de la marque Yamaha. Le visionnage des caméras de surveillance a permis d’identifier les trois individus. Lorsqu’il commettait un larcin, un des jeunes portait un survêtement de football aux couleurs du Real de Madrid donc il était facilement identifiable.

L’homme portera son survêtement sur d’autres vols de motos commis en février à Élancourt ainsi qu’à Guyancourt. Leur mode opératoire était simple. Le contact sur Snapchat leur donnait une adresse. Ensuite, ils arrivaient avec une camionnette sur place pour charger la moto à l’intérieur. « La camionnette était louée contre 50 ou 60 euros pour la journée sur Leboncoin », a indiqué un des trois prévenus durant l’audience. Pour chaque vol de deux-roues, les malfrats touchaient entre 300 et 500 euros chacun ; quant au commanditaire, il les revendait le double.

Durant le procès, sept victimes ont été identifiées. Plus de 10 000 euros ont été réclamés par les avocats des parties civiles pour les préjudices matériels et moraux reçus. Au total, ce seront 4 000 euros que les voleurs devront rembourser. En ce qui concerne les trois mis en cause, ils ont tous été déclarés coupables à différents niveaux. Un a été condamné à 12 mois de prison dont six mois avec sursis. Le second à neuf mois de prison et le dernier à 12 mois de prison. Il est également interdit de séjour dans la commune pendant 5 ans. « Dans cette affaire, un mineur a également été mis en cause, petit frère d’un des prévenus. Il a été convoqué pour une audience ultérieure », relate 78actu.