Un homme de 30 ans a été jugé par le tribunal judiciaire de Versailles, le jeudi 22 septembre, pour vols, tentative de vol par effraction et détention d’arme. Lors de son procès, le mis en cause a nié absolument tous les faits qui lui étaient reprochés, et ce malgré le fait que la juge lui explique « que ses empreintes ADN ont été retrouvées chez plusieurs victimes ».

Au total, il est accusé d’avoir cambriolé cinq pavillons, proches de son domicile personnel. Les faits remontent à juin, août et septembre 2022. Son mode opératoire était simple, il attendait que les habitations soient vides ou inanimées (la nuit en général), puis escaladait les clôtures et portails pour pénétrer à l’intérieur des logements. Là, il ciblait principalement les bijoux et l’argent liquide.

La juge est revenue sur un fait. Le 15 juin 2022, l’accusé pénètre dans une maison où la famille est présente. Le cambrioleur tombe nez à nez avec le fils. Ce dernier arrive à retenir, avec l’aide de son père, l’intrus jusqu’à l’arrivée de la police. En inspectant leur maison, ils pensent que rien n’a été dérobé, les fonctionnaires laissent alors repartir le visiteur. Mais, 30 minutes après les faits, un retrait d’argent effectué dans un bar PMU met la puce à l’oreille des policiers. Au même moment, la famille se rend compte qu’une carte bancaire leur a été dérobée.

Suite à cette affaire, une perquisition est menée chez le trentenaire. À son domicile, les fonctionnaires trouvent des clés, une carte grise et l’assurance d’une Peugeot 206 au nom d’une dame. La victime était présente au procès et elle n’a pas manqué de dire aux juges que « la ville de Rosny-sur-Seine est devenue de plus en plus dangereuse. Tous les jours il y a des cambriolages. Même si ce monsieur n’a pas été accusé d’avoir volé mes papiers de voiture, comment se fait-il qu’ils (les documents) se trouvent à son domicile ? », lance la victime au juge.

Pour sa défense, l’accusé a expliqué qu’il utilisait un détecteur de métaux pour trouver différents objets. « J’ai retrouvé les clés de la voiture et les papiers dans une forêt quand je cherchais des pièces », explique-t-il devant un auditoire assez perplexe.

Après une délibération, il a été condamné à 30 mois de prison ferme dont six mois avec sursis. Par ailleurs, il devra indemniser les victimes dont il a visité les habitations qui se comptent au nombre de cinq.

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