Le 30 août 2021, l’occupante d’un appartement situé au premier étage d’un immeuble de la commune de Montigny-le-Bretonneux a aperçu une lumière suspecte dans son salon alors qu’elle était dans sa chambre. En allant dans son salon, elle est tombée nez à nez avec un cambrioleur. Très vite, des policiers d’Élancourt se sont rendus sur place, mais le cambrioleur a rapidement pris la poudre d’escampette.

Dans sa plainte, la victime a rapporté la disparition de deux défenses d’éléphants, d’un sac à main ainsi que de matériel numérique dont des téléphones portables et une tablette. Le relevé d’empreintes n’a pas permis d’identifier une personne.

Néanmoins, lors d’une perquisition réalisée par les enquêteurs de la sûreté urbaine d’Élancourt, dans le cadre d’une autre procédure pour trafic de stupéfiants, au mois de septembre 2021, les deux défenses d’éléphants ont été découvertes et reconnues formellement par la victime. Le domicile perquisitionné appartenait au petit ami du mis en cause.

Par ailleurs, une partie du matériel informatique dérobé a été retrouvé dans un magasin de rachat d’objets d’occasion. Le vendeur de ce matériel volé a été identifié grâce à sa pièce d’identité. Il s’agit d’un jeune homme de 23 ans déjà connu des services de police.
De minutieuses recherches réalisées par les policiers dans les parties communes de l’immeuble ont permis la découverte d’autres objets dérobés comme un chéquier et une carte nationale d’identité, volés au domicile de la première victime, ainsi que d’un pistolet d’alarme, dérobé, lui, lors d’un vol par effraction chez un particulier entre le 16 et le 24 août 2021, à Trappes.

Les enquêteurs du groupe anti-cambriolage ont établi un lien avec quatre autres faits de vol par effraction commis à Montigny-le-Bretonneux, Trappes et Chartres. Le bornage du téléphone portable a indiqué la présence du jeune homme sur certains de ces vols. De plus, une des victimes a reconnu son cambrioleur sur des photographies. L’exploitation des images de vidéo-protection a permis de repérer une voiture appartenant probablement à l’auteur des faits.

Le 12 mai 2022, le jeune homme a été extrait de la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy et placé en garde à vue pour cinq vols par effraction et une escroquerie. Entendu et confronté à ces preuves, l’intéressé a nié la totalité des faits qui lui étaient reprochés.

Il a été déféré et placé sous mandat de dépôt, puis a réintégré la maison d’arrêt en attente de son jugement prévu le 30 juin 2022.

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