À l’instar de plus en plus de communes dans l’agglomération, comme à Trappes ou à Plaisir, Maurepas s’est dotée d’une maison France services, à la place de l’ancien bureau infos jeunesse (BIJ), pour accompagner ses habitants dans diverses démarches du quotidien. L’inauguration de celle-ci a eu lieu le vendredi 16 septembre, en compagnie de nombreuses personnalités politiques, dont le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini, de la députée des Yvelines Aurore Bergé (Renaissance) et de différents maires dont Jean-Michel Fourgous (LR), maire d’Élancourt, Alexandra Rosetti, maire UDI de Voisins-le-Bretonneux, et bien entendu Grégory Garestier (DVD), l’édile de Maurepas.

Le Relais Marianne, qui proposait déjà deux services pour les Maurepasiens (Le Relais Famille et Le Point Justice), a vu en avril dernier se greffer la maison France services dans ses locaux. Ce sont depuis neufs opérateurs France services qui se sont installés pour aider les habitants de Maurepas, et des communes alentour, qui fréquentent la structure.

« Nous avons obtenu le label France services en avril dernier. Depuis, en moyenne, le personnel reçoit une trentaine d’habitants par jour en rendez-vous. La structure est ouverte cinq jours sur sept et il y a systématiquement deux agents formés pour accueillir les personnes qui viennent », s’est félicité l’édile.

La maison France services de Maurepas propose d’aider les habitants dans différentes démarches. Cela peut aller de l’ouverture d’un compte sur un site internet à l’aide pour la recherche d’emploi. Des ordinateurs sont accessibles en libre-service par le PAN (Point d’accès numérique) pour les visiteurs qui le désirent. Également à disposition des intéressés, un livret comportant de nombreuses fiches techniques. Un espace confidentialité est proposé pour les personnes le souhaitant. Elles seront bien entendu reçues par un agent formé.

« Les parents peuvent venir avec leurs enfants ici car nous nous adaptons. Pendant que nous faisons une démarche avec le parent, l’enfant peut jouer dans un petit espace aménagé et visible, pour la sécurité. Nous organisons, par exemple, une quinzaine d’ateliers numériques, adaptés aux horaires d’école, de septembre à décembre », explique une employée de la structure, spécialement formée pour aider ceux qui passent le pas de la porte.

Les maisons France services rencontrent un véritable succès auprès des populations avec une efficacité prouvée. En 48 heures, la majorité des demandes sont satisfaites. Les gens qui viennent pour la première fois acquièrent petit à petit l’autonomie pour pouvoir se débrouiller seuls à l’avenir. « Nous avons un vrai lien avec les Maurepasiens(nes) et notamment avec ceux habitant dans le quartier des Friches, situé juste en face. Depuis fin juin, nous avons aidé 719 personnes dont 56 % renseignées par téléphone et 315 qui se sont déplacées », poursuit l’édile. « Les gens viennent de Maurepas, d’Élancourt, de La Verrière… ».

Après la visite des locaux, est venu le temps des discours où les intervenants ont tous souligné l’importance de ces structures pour « aider les usagers qui se retrouvent coupés des services publics » avec un objectif clair, atteindre 2 600 maisons France services d’ici la fin de l’année.

« Ces maisons France services développe une synergie incroyable de ce qui peut se faire, les maisons France services ça marche. L’État finance une petite partie de ces structures à hauteur de 30 000 euros. Notre objectif, c’est qu’à terme tous les français se retrouvent à moins de 30 minutes de ce genre de services. C’est déjà le cas pour 90 % de la population. Nous avons par exemple mis en place des bus France services qui se déplacent dans les endroits les plus reclus de France pour aider absolument tout le monde », s’est réjoui Stanislas Guerini.

Aurore Bergé a complété ces propos en expliquant que « cette maison France services est l’exemple même de ce qui fonctionne entre les initiatives locales, l’agglomération et l’État. C’est une première marche vers l’autonomie ou l’accès à l’emploi. »

« Nous devons continuer. J’aimerais par exemple enrichir le bouquet de services proposés. Par exemple, un dispositif comme « Ma Prime Rénov’ aurait entièrement sa place », a conclu le ministre.