Saint-Quentin-en-Yvelines est bel et bien l’étape inaugurale de la tournée des sites de Paris 2024. Après le Vélodrome national, le 28 avril, pour le lancement général, la deuxième étape s’arrêtait aussi dans l’agglomération, mais cette fois au Golf national, le 1er juillet. Pour rappel, la tournée des sites a pour objectif de donner aux membres du Club Paris 2024 – comptant plus de 428 000 membres –, l’accès aux futurs sites des JOP de Paris 2024 et leur permettre de vivre une journée dans la peau d’un athlète, indique-t-on du côté de l’organisation de Paris 2024.

Et après le cyclisme sur piste, 24 membres du Club Paris 2024, sur 5 000 ayant envoyé leur demande ont pu tester le golf. Ils ont été choisis sur la base du tirage au sort mais aussi de la motivation, selon les organisateurs. Les participants ont enchaîné entraînement au Centre de performance pour les plus aguerris, mais surtout initiation sur le practice de l’Oiselet pour les débutants, avant un jeu de quelques trous en scramble sur le parcours de l’Albatros. Parmi les 24 chanceux arpentant le Golf national, beaucoup de novices, comme Patrick, 56 ans, venu des environs de Lyon.

« C’est ma fille qui m’a demandé de l’accompagner et de regarder un peu comment ça se passait, confie-t-il, lui qui n’avait jamais fait de golf, hormis un peu de practice, et était encore moins venu au Golf national. C’est magnifique, magique, ça va faire une très belle épreuve pour Paris 2024. […] Ça donne vraiment envie de pratiquer le golf. […] Je fais de la course à pied à côté mais, vieillissant, le golf, à mon avis, m’ira beaucoup mieux. »

Au sein des groupes de participants, figuraient également d’anciens athlètes de haut niveau, mais venus d’autres disciplines. Dans ce cas, « ça devient un peu une personne comme une autre qui pratique », souligne-t-on du côté de Paris 2024. Illustration avec Antoinette Nana Djimou, multiple championne d’Europe d’athlétisme, présente à cette tournée des sites. « Je savais que c’était difficile, le golf. J’en avais déjà fait avant, mais c’est un truc qu’il faut quand même pratiquer tout le temps, et il faut avoir le temps. C’est comme si je recommençais à zéro là », juge celle qui est retraitée des pistes depuis un an, qui trouve quand même quelques points communs avec l’athlétisme, notamment dans le « positionnement des jambes et de la hanche ».

Présents également, d’anciens sportifs aujourd’hui membres de la direction de l’organisation de Paris 2024. Ici, en l’occurrence, Jean-Philippe Gatien, seul champion du monde français de l’histoire en tennis de table, en 1993, vice-champion olympique en 1992, et désormais directeur des sports de Paris 2024. L’ex-pongiste rappelle notamment la volonté de Paris 2024 de permettre au grand public de « découvrir un site olympique, découvrir un sport pour certains, et pouvoir échanger avec des athlètes et sortir de là avec une expérience assez incroyable, assez magique, deux ans avant les Jeux ».

Ainsi, ce club se veut un moyen « d’encourager la pratique sportive » par des défis permettant d’être « sélectionné à terme pour le marathon pour tous en 2024, d’être relayeur de la flamme, d’être dans le carré de supporters », liste-t-il. Jean-Philippe Gatien met aussi en avant, à travers ce nouveau passage à SQY, « le dynamisme de ce territoire et la qualité de ses installations ». La prochaine étape de la tournée des sites aura en revanche lieu à Paris, à Roland-Garros, en septembre. Avant un retour à SQY ?