L’histoire débute en mars 2021, date à laquelle les policiers d’Élancourt ont mené une opération de fouille des parties communes dans un immeuble situé au 30, square Léo-Lagrange à Trappes. Attirés par une forte odeur de cannabis émanant d’un box, ils avaient fait intervenir le chien de l’équipe cynophile qui avait tout de suite marqué un box.

Trois suspects identifiés par l’ADN dont un déjà en prison

Une perquisition avait alors été réalisée, permettant la découverte de 7,4 kilogrammes de résine de cannabis en plaquettes ainsi que de 985 grammes d’herbe.

Le propriétaire du box avait été identifié et son domicile avait été perquisitionné. L’homme marginalisé avait expliqué ne plus avoir accès à son box depuis des années. En réalisant des prélèvements ADN sur les produits stupéfiants, les policiers ont identifié trois suspects, âgés de 26, 32 et 36 ans, défavorablement connus de la justice. L’homme de 26 ans habite à Élancourt. Celui de 32 ans est à la maison d’arrêt de Nanterre pour une autre affaire de trafic de stupéfiants, quant au troisième, il demeure à Suresnes.

Le 23 juin 2022, vient le moment des interpellations. Deux des trois suspects sont arrêtés à leur domicile. Le troisième est extrait de la maison d’arrêt de Nanterre.

Les perquisitions ont permis la découverte de 1 580 euros en liquide. Lors de leurs auditions, les mis en cause ont nié toute implication dans un quelconque trafic et ont expliqué ne pas comprendre la présence de leur ADN sur les stupéfiants retrouvés dans le box.

Sur instruction du parquet, deux hommes ont été remis en liberté avec une convocation judiciaire. Pour le troisième qui était déjà en détention, la procédure a été transmise à un juge d’instruction parisien. C’est lui qui décidera des suites à donner.

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