Samedi dernier, le député sortant de la 11e circonscription a lancé son microparti, Les Amis de Philippe Benassaya (LR), le LAB, au Prisme, à Élancourt. En présence des maires d’Élancourt, Jean-Michel Fourgous (LR), de La Verrière, Nicolas Dainville (LR), de Fontenay-
le-Fleury, Richard Rivaud (LR), de Saint-Cyr-l’École, Sonia Brau (UDI), de Bois-d’Arcy, Jean-
Philippe Luce (DVD) et de 80 habitants des communes qui composent la 11e, Philippe Benassaya a expliqué les raisons du lancement du Lab.

Plus professionnel, plus moderne

« Un microparti, c’est comme une association en plus professionnel, en plus moderne et en plus pérenne. Le LAB restera après la campagne électorale, a expliqué le député sortant et pas encore officiellement candidat à sa propre succession. L’objectif est de fédérer au mieux les énergies et les sept villes de la circonscription qui, réparties sur deux cantons, ont des sociologies très différentes. Cette diversité fait la richesse de ce territoire. »

Autre avantage du microparti, poursuit-il, « cela permet de mobiliser pour faire les campagnes présidentielles et législatives. Cela nous donne également la possibilité d’avoir un compte de campagne, ce qui facilite le travail, et de recueillir des dons. C’est une vraie force politique sur le terrain ».

Et de remercier chaleureusement les militants présents dans la salle : « On ne vous le dit jamais assez, mais je vous remercie sincèrement pour votre mobilisation sur le terrain. Entre collage, boitage, porte à porte, tractage, etc., vous faites un travail extraordinaire sur la circonscription. »

Si, pour le moment, tous les efforts sont tournés vers la campagne présidentielle, assez rapidement, les militants et candidats vont se pencher sur les élections législatives, prévues les 12 et 19 juin prochains. « Nous serons conditionnés, bien évidemment, par les résultats de la présidentielle, a précisé le député sortant. Pour l’instant, en face de moi, cela ne se bouscule pas au portillon. » Et il imagine mal un parachutage dans cette circonscription. « Après deux ans de mandat, j’ai beaucoup appris en tant que député.

J’avais déjà énormément appris en tant que maire et l’on se rend bien compte que le travail de terrain paye. On rapporte les besoins des élus, des populations, en étant au plus près du terrain. On a trop vu de députés hors sol durant cette mandature. Nous, nous sommes des élus locaux et nous connaissons les problématiques de nos territoires. »

D’ores et déjà, Philippe Benassaya pourra compter sur le soutien sans réserve d’Othman Nasrou (Libres), conseiller régional et porte-parole de la campagne de Valérie Pécresse. « Philippe Benassaya est un député de terrain qui sait rassembler, un homme de proximité qui entretient de vraies relations avec ses administrés. Il a un excellent bilan. Je soutiendrai bien évidemment sa candidature. »

De la même manière, Nicolas Dainville, maire de La Verrière, a relevé « sa présence sur le terrain, son écoute, son aide dans les dossiers. Philippe, je le connais depuis longtemps et c’est quelqu’un de bon conseil ». Alors, si le lancement du LAB n’était pas un lancement de campagne, Philippe Benassaya ne cache pas son envie de repartir pour un second mandat, plein cette fois-ci. « Je m’y plais bien. J’ai plein de sujets à porter. Je suis très attaché à ce territoire, à ses habitants, à la défense de ses villes. Pour moi, rien ne se fera sans les maires, sans les élus des villes, majorités et minorités comprises. J’ai vraiment très envie de continuer », a-t-il conclu, avant d’inviter les convives à un verre de l’amitié.