Lors du Salon Autonomy consacré aux mobilités durables, qui avait lieu le mercredi 16 et le jeudi 17 mars au Parc des expositions à Paris, Jean-Baptiste Hamonic (MoDem), vice-président de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY), chargé des transports et des mobilités douces, et maire de Villepreux, est venu présenter le bilan de la mise en service, dans les 12 communes, des trottinettes électriques de l’opérateur Tier.

« Nous avons lancé ce service en mai 2021, raconte Jean-Baptiste Hamonic. C’est la première expérimentation en France, sur un territoire péri-urbain. Vous devez savoir que nous n’avions pas de modèle […], mais nous avions l’intuition que les trottinettes électriques pouvaient être très efficaces, plus spécialement pour le premier et le dernier kilomètre. »

Après plusieurs mois d’expérimentation, le vice-président dresse un bilan positif : « Cette première expérimentation nous a permis de déployer 1 000 trottinettes électriques sur les 12 communes et plus de 300 zones de parking. Après six mois, […] nous avons 600 000 courses/trajets, 40 000 utilisateurs. 2 km, c’est la distance moyenne depuis le début et chaque course est d’à peu près 11 minutes ».

L’intuition concernant l’utilisation des trottinettes électriques pour le premier et dernier kilomètre s’est confirmée rapidement. 57 % des utilisateurs expliquent utiliser ce service pour aller au travail et 45 % pour d’autres types de trajets courts. « C’est important de voir que beaucoup de Saint-Quentinois utilisent les trottinettes électriques pour rejoindre les gares, pour faire ce premier et dernier kilomètre lors de trajets plus longs pour aller travailler », résume Jean-Baptiste Hamonic.

Les utilisateurs sont en majorité pour le moment des jeunes hommes entre 18 et 35 ans, cible déjà identifiée par la communauté d’agglomération. Concernant le report modal, le vice-président dresse un bilan encourageant. « On voit qu’on a aujourd’hui un report modal qui se fait sur la trottinette à la fois de personnes qui étaient plutôt piétonnes parce que c’est un gain de temps pour elles, [mais que c’est aussi] un gain pour les automobilistes », précise-t-il. La crainte d’un report modal des usagers des transports en commun de la communauté d’agglomération a elle vite été écartée.