Lors du conseil communautaire du jeudi 10 février, les élus de Saint-Quentin-en-Yvelines ont pu avoir un aperçu du rapport développement durable de 2021. Un rapport qui regroupe toutes les actions à la fois des communes et de la communauté d’agglomération concernant la protection de l’environnement, la transition écologique ou encore le développement durable.

Le travail des équipes de la communauté d’agglomération de SQY a ainsi permis de fournir un bilan complet des initiatives et des mesures d’ores et déjà mis en œuvre. Parmi elles, le plan de compostage de Saint-Quentin-en-Yvelines, le développement des mobilités douces, la mise en place de nouvelles plateformes numériques ou encore les actions concernant l’éducation et la formation des jeunes. Un rapport soumis au vote lors du conseil communautaire et qui a récolté l’unanimité des votes.

« Un an de travail intense »

« Il y a 130 pages de travail intense qui regroupe à la fois tout ce qui a été fait dans les collectivités et tout ce qui est fait par Saint-Quentin-en-Yvelines », explique en introduction, lors du conseil communautaire du 10 mars, la maire de Plaisir et vice-présidente de l’agglomération déléguée à l’environnement et à la transition écologique, Joséphine Kollmannsberger (LR).

Le travail réalisé a permis de passer de 14 lignes de bus accessibles en 2016 à 37 en 2021 et que 68 % des points d’arrêt soient accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR).

« J’ai entendu parler d’environnement dans tous les secteurs. Dans toutes les actions qui sont faites aujourd’hui sur la collectivité, on entend parler d’environnement, de transition écologique, de biodiversité et de renaturation donc c’est vraiment un sujet transversal », précise-t-elle. Avant de présenter les grandes lignes du rapport, l’élue a souhaité revenir sur ce sujet « vraiment bien implanté » dans l’agglomération et rappeler « que tout ne peut pas être faisable » à cause de réglementation ou de budget.

Le rapport développement durable pour 2021 est « encore plus dense que celui de 2020 », selon Joséphine Kollmannsberger. Il représente « un an de travail intense » de la part des services de l’agglomération qui ont réuni toutes les initiatives et les actions menées sur le territoire, lancées par les villes et les élus chargés des questions environnementales. Dans l’édito du rapport, le président de SQY, Jean-Michel Fourgous (LR), également maire d’Élancourt, indique : « Ce rapport annuel apporte un éclairage sur nos actions et notre engagement en faveur de la transition écologique pour assurer et promettre à notre territoire un développement… durable.»

Le rapport, disponible sur le site internet de SQY, débute avec un rappel de l’histoire du territoire et de l’agglomération, de ses compétences et des « documents cadre » qui sont appliqués et applicables. Il est également expliqué que : « L’agglomération de SQY a résolument choisi de prendre en compte les 17 Objectifs de Développement Durable énoncés par l’ONU dans son agenda 2030, ainsi que les enjeux du changement climatique dans ses politiques publiques. »

Les 17 objectifs de l’ONU

Six grands axes sont ainsi définis dans le rapport et permettent de reprendre les 17 objectifs de l’ONU, mis en place dès 2015. « On a des dossiers, des parties très importantes comme […] des parties sur la justice sociale avec l’accessibilité aux transports, l’Anru, la charte des promoteurs et je ne vous en cite que quelques-uns », explique Joséphine Kollmannsberger lors du conseil communautaire.

« Depuis fin 2016, SQY est lauréat de l’appel à projets dit “ITI” lancé par la Région. Un outil qui incite les territoires à réduire les disparités sociospatiales », souligne le rapport. Grâce à ce dispositif, la communauté d’agglomération a pu mettre en œuvre une vingtaine de projets dont « cinq projets de rénovation énergétique ».

L’une des grandes actions mises en avant par SQY réside dans le travail autour de l’accessibilité des transports. Le travail réalisé a permis de passer de 14 lignes de bus accessibles en 2016 à 37 en 2021 et désormais que 68 % des points d’arrêt soient accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR). « Cette progression est rendue possible grâce à la formation des chauffeurs, au renouvellement du parc de bus et à l’aménagement de nombreux arrêts », souligne le rapport. Il cite également le service de trottinettes électriques développé grâce à la société TIER, et le réseau PAM 78-92.

On peut ainsi découvrir l’action de Plaisir pour les « foyers impactés économiquement par la crise », l’organisation de nombreuses sorties sportives à Trappes, les plantations d’arbres dans de nombreuses communes ou encore l’installation de cendriers pédagogiques.

Concernant la transition énergétique et la transition écologique, divisées en deux axes dans le rapport, la vice-présidente de SQY indique : « Vous avez de la gestion de consommation sur les nouveaux bâtiments publics, vous avez l’Alec (Agence locale de l’énergie et du climat, Ndlr) […] les partenariats de SQY avec les entreprises, la rénovation des logements. » La maire de Plaisir aborde des actions comme « l’amélioration de la qualité des sols, l’amélioration de la biodiversité », mais aussi « la préservation du patrimoine arboré », la gestion des eaux, la rénovation des réseaux d’assainissement ou encore la mise en place de circuits-courts pour l’alimentation.

La justice sociale

Au cœur de ces résolutions, « l’éducation et la formation ». Parmi les initiatives citées dans le rapport et par l’élue, des stages de découverte, des plans de mobilité interentreprises, des actions dans les communes en faveur de la formation ou encore les réseaux de médiathèques. Sur l’axe du bien-être, Joséphine Kollmannsberger explique aux élus : « Vous avez l’amélioration du bien-être dans les espaces paysagers, vous avez la sécurisation des déplacements. On est aussi dans toute l’amélioration des pistes cyclables, des trottinettes, des bornes électriques […]. Le vaccinodrome fait partie également de toute cette implantation qui a été mise en place et bien sûr, tout ça, vous le retrouvez encore une fois dans les actions de Saint-Quentin et des communes. »

Dernier axe, la participation citoyenne, qui regroupe à nouveau plusieurs volets. Parmi eux, le plan de compostage de la communauté d’agglomération, qui sera abordé par la vice-présidente, mais également par Vivien Gasq (SE), élu communautaire et conseiller municipal d’opposition à Montigny-le-Bretonneux. « J’en avait parlé un grand nombre de fois lors du mandat précédent et des choses ont été mises en place. C’est un succès, on voit qu’il y a un intérêt des Saint-Quentinois pour ce compostage et je pense que c’est une très bonne nouvelle. »

Durant le conseil communautaire, l’élu soulignera que ce rapport est « une belle base de données » qui regroupe « des éléments qui sont très inspirants pour pouvoir progresser un peu partout ». Chacun des six axes de travail regroupe précisément les actions de chaque commune. On peut ainsi découvrir l’action de Plaisir pour les « foyers impactés économiquement par la crise », l’organisation de nombreuses sorties sportives à Trappes, les plantations d’arbres ou encore l’installation de cendriers pédagogiques.

« Tout ça, Monsieur le président, ce sont des choses que l’on fait au quotidien, que Saint-Quentin fait au quotidien, et on est déjà dans une exemplarité incroyable. C’est pour ça que ce rapport est important parce qu’il faut le vendre absolument et le mettre en valeur en plus », expliquera Joséphine Kollmannsberger durant sa présentation. Elle en profitera pour remercier, à de nombreuses reprises, les personnes impliquées dans sa rédaction.

« Évidement, c’est très lourd à piloter vu le nombre d’initiatives, mais en tout cas, ça donne des pistes quand même assez fortes », résumera Jean-Michel Fourgous avant de soumettre le rapport au vote. Il récoltera l’unanimité.

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