L’équipement n’a pas pu accueillir de visiteurs l’été dernier en raison de travaux jugés nécessaires à sa réouverture à partir de l’été prochain et jusqu’en 2026. Mais ensuite, le devenir de cette piscine très coûteuse reste flou.
« Que ça soit bien clair, je n’annonce pas de fermeture de la piscine avant la fin du mandat », a tenu à préciser le maire de Villepreux, Jean-Baptiste Hamonic (Modem), lors d’une conférence de presse en visio le 20 janvier. Mais l’élu a aussi fait savoir à cette occasion que plusieurs réflexions étaient en cours sur les équipements sportifs de la commune, notamment la piscine. « À la fin du mandat, il y aura une réflexion sur l’ensemble des équipements sportifs, et sur les besoins de la commune, qu’on va évidemment mener pendant ce mandat, mais les grandes décisions [sur ce thème] ne seront pas prises avant la fin du mandat », explique-t-il.
Pour rappel, cette piscine extérieure d’une trentaine d’année d’existence, ouverte généralement tous les ans l’été, était restée fermée l’année dernière. Et ce « pas en raison du Covid uniquement, mais aussi car, quand on est arrivés aux responsabilités (quand l’équipe municipale a été élue en 2020, Ndlr), on s’est aperçus que des investissements de première nécessité et de mise aux normes sur la piscine étaient nécessaires pour pouvoir l’ouvrir », selon le maire. Ainsi, en 2021, ont été réalisés « pour 100 000 à 150 00 euros » de travaux, notamment sur le bassin de la piscine, « qui va rouvrir pour la saison estivale 2022 », indique Jean-Baptiste Hamonic.
« On a fait les travaux pour qu’elle puisse ouvrir, car on sait que les Villepreusiens y sont attachés », affirme l’édile, soulignant toutefois que ces travaux concernent « le minimum syndical, puisque nos finances ne permettent pas d’aller plus loin, pour maintenir la saison estivale ». La Municipalité n’a notamment « pas les moyens de la couvrir pour monter en gamme » ni de « répondre à des besoins beaucoup plus importants » d’agrandissement du bassin de 25 m de long, évoque le maire.
D’autant que la piscine est « un gouffre financier, un équipement qui coûte plus cher qu’il nous rapporte, et participe aussi à nous mettre dans la difficulté financièrement », juge-t-il, mentionnant « un impact sur les ressources, car il faut recruter un chef de bassin, du personnel pour faire vivre cette saison piscine, […] tous les frais d’énergie, l’entretien de l’équipement, […] pour deux mois de fonctionnement. »
S’il répète que la piscine « restera ouverte et en fonction jusqu’à la fin du mandat », Jean-Baptiste Hamonic reconnaît toutefois qu’il ne sait pas « quel sera, demain, l’avenir de cette piscine ». C’est-à-dire à la fin du mandat. Ainsi, en 2026, « il y aura un moratoire sur la piscine pour voir si c’est un équipement qui reste prioritaire dans notre politique municipale, ou si, au contraire, on peut envisager d’autres alternatives qui viendraient apporter à la fois un peu plus de souplesse sur nos finances et répondraient à d’autres besoins de la population », annonce-t-il.
La piscine intercommunale Salvador Allende, aux Clayes-sous-Bois, gérée par Saint-Quentin-en-Yvelines, est notamment mentionnée. « On aura une discussion apaisée sur le sujet. Je pense qu’il y a des offres aussi qui vont, potentiellement, naître sur le territoire. On est aussi en train d’envisager comment la piscine intercommunale peut monter en compétences et en puissance […]. Je suis pour la mutualisation, avance l’édile villepreusien. Pour moi, le préalable, si les discussions s’entament dans les prochains mois sur le sujet, c’est que cette piscine demeure intercommunale, qu’elle soit dans le parc de SQY. Ni Plaisir, ni Les Clayes, ni Villepreux, n’auront la possibilité d’assumer un équipement comme celui-ci. » Et l’absence de piscine municipale permettrait à Villepreux, d’après le maire, de « récupérer presque 100 000 à 200 000 euros par an ».
Les vestiaires du stade de football vont être rénovés
Les vestiaires du stade Michel Wargnier, situés près du V Park, à Villepreux, vont être refaits à neuf, a annoncé le maire Jean-Baptiste Hamonic (Modem), lors d’une conférence de presse en visio le 21 janvier. « Les anciens sont en état de vétusté et même d’insalubrité, a-t-il rappelé. Donc là, on va déconstruire le tout pour refaire des vestiaires à neuf, en profiter pour refaire le synthétique du terrain de foot, éventuellement aller un peu plus loin sur l’éclairage au niveau de la piste d’athlétisme, créer un petit boulodrome, et […] prévoir des espaces pour les associations, puisque ce sont des locaux utilisés à la fois par les associations, principalement l’athlétisme et le foot, mais aussi par les scolaires, notamment le collège et le lycée. » Ces nouvelles réalisations devraient être livrées « sur la même temporalité que la Maison des arts (qui doit voir le jour dans le bâtiment de l’ex-école Jacques Gillet, au village, Ndlr), avec une livraison peut-être un peu plus en amont », soit d’ici la fin 2023.
