Des voiturettes électriques en location à l’Île de loisirs
Sillonner l’Île de loisirs en voiturette électrique, c’est désormais possible grâce à un service de location de ces petits véhicules mis en place depuis un mois. Un service en test jusqu’au 9 novembre.
Cinq voiturettes électriques, s’apparentant à des voiturettes de golf, sont arrivées à l’Île de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY). Depuis début octobre, comme l’avait déjà relaté 78actu, le loueur ABC vélos, installé près du Paradis des enfants et du centre équestre, propose à la location ces voiturettes « 100 % électriques et 100 % françaises », affirme son gérant Clément Arvin-Bérod, qui a lancé ce service après avoir entamé un partenariat avec l’entreprise LEM (Liberty electric motion). Cette dernière, basée à Galluis, conçoit, vend et loue des véhicules de loisirs et utilitaires électriques et se présente comme le leader français dans ce domaine, disposant d’une flotte de 3 500 véhicules.
« Le fournisseur, fabricant et créateur, […] est venu chez nous, raconte Clément Arvin-Bérod. Il voulait me rencontrer, et ça s’est fait comme ça. Il est venu, il avait une idée en tête, et il a dit ‘‘ça serait bien de mettre ces voitures-là pour les JO 2024’’. Je lui ai dit : ‘‘Pourquoi pas’’, et on a fait un partenariat lui et moi pour proposer un nouveau service sur l’Île de loisirs. »
Un service où, pour 36 euros la demi-heure et 50 euros l’heure – des tarifs provisoires qui pourraient baisser à l’avenir selon le gérant –, il est possible de faire le tour de l’Île de loisirs. Les voiturettes peuvent chacune accueillir jusqu’à quatre personnes, disposent d’une autonomie d’une heure et demie et sont bridées à 15 km/h. Malgré cette vitesse réduite, le permis de conduire est demandé lors de la location. Il faut également avoir 25 ans minimum pour conduire le véhicule.
Une dizaine de personnes les ont louées pour l’instant
Ces voiturettes viennent compléter la gamme de véhicules proposées par ABC vélos : rosalies, vélos, karts, quads ou encore buggys. « On pourrait presque dire que c’est une rosalie électrique, résume Clément Arvin-Bérod. Ça fait des années qu’on me demande ‘‘Vous avez des rosalies électriques ?’’. Le problème des rosalies électriques, c’est que ça a un coût, et ça, c’est un bon compromis entre ceux qui veulent pédaler […], et les autres qui sont plus en balade tranquille. »
Les balades seront encore proposées jusqu’au 9 novembre, date à laquelle le test prendra fin. Ensuite, « je verrai avec les fabricants », confie Clément Arvin-Bérod, qui espère surtout « rééditer ce partenariat [avec le prestataire] l’année prochaine, pour toute la saison » et ainsi profiter notamment de la période estivale.
Car s’il assure que les gens « trouvent ça sympa », le gérant d’ABC vélos reconnaît que l’essai « n’est pas au bon moment » en raison de l’arrivée de l’automne et de la fin des beaux jours. « Je fais un test en fin de saison. Jamais on ne fait ça, mais je n’allais pas attendre avec le monsieur (l’entreprise LEM, Ndlr) vu que c’est un prestataire de haut niveau, justifie-t-il. Dans tous les beaux golfs de France, il y a ses voiturettes, tous les Center parcs, c’est lui, […]. Ce n’est pas un petit prestataire. »
Jusqu’ici, « une dizaine de personnes », ont loué ces voiturettes, indique Clément Arvin-Bérod. Mais « par rapport au nombre de personnes qui sont venues, sur dix personnes, il y a trois personnes qui en prennent, donc le ratio est quand même pas mal », estime-t-il. Clément Arvin-Bérod a repris en 2013 ABC vélos à son père, et fonctionne de manière saisonnière, lui qui est graphiste de profession et cogérant du magasin de bureautique Hyper buro, à Montigny-le-Bretonneux. « C’est mon activité secondaire, mais je veux que ça devienne mon activité principale », déclare-t-il à propos d’ABC vélos.
