Pendant tout le procès, l’ancien maire de Villepreux, Stéphane Mirambeau (DVD), a reconnu avoir envoyé des messages inappropriés aux plaignantes, mais sans jamais mentionner la notion de harcèlement sexuel, selon Le Parisien. C’est pourtant pour ce chef d’accusation qu’il a été appelé à la barre du tribunal judiciaire de Versailles, le 16 septembre.

Des photos de leurs pieds

L’affaire remonte à juillet 2019, lorsque deux femmes, qu’il avait approchées pour rejoindre sa liste électorale en vue des élections municipales de 2020, ont porté plainte contre lui pour harcèlement sexuel.

L’ancien maire leur avait envoyé des messages à connotation sexuelle, et leur avait demandé des photos de leurs pieds, raconte 78actu. L’une des plaignantes racontera d’ailleurs lui avoir pourtant dit d’arrêter. Mais Stéphane Mirambeau a continué.

L’ancien édile s’est justifié en parlant de son alcoolisme et d’une séparation douloureuse, rapporte Le Parisien. Alors, pour compenser, il aurait recherché des relations virtuelles. Mais aujourd’hui, il dit s’être soigné.

En attendant le verdict du 7 octobre, le parquet a demandé à son encontre 12 mois de prison, dont six mois ferme, avec une inéligibilité de cinq ans, une obligation de soins et une interdiction de rentrer en contact avec les parties civiles.

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