12 mois de prison avec sursis pour l’ancien maire de Villepreux, Stéphane Mirambeau (DVD). Le 7 octobre, le tribunal judiciaire de Versailles a rendu son verdict, alors que le parquet demandait une peine d’un an de prison, dont six mois avec sursis le 16 septembre.

L’ancien édile a donc bien été condamné pour harcèlement sexuel auprès de deux habitantes de la commune, qu’il souhaitait faire entrer sur sa liste pour les élections municipales de 2020, rappelle 78actu.

Il n’admettra pas la notion de harcèlement sexuel

Il leur avait envoyé à répétition des messages à connotation sexuelle. L’une des plaignantes a d’ailleurs raconté lui avoir dit d’arrêter. Mais Stéphane Mirambeau avait continué (voir notre édition du 21 septembre).

Pendant le procès, il a pourtant reconnu avoir envoyé des messages inappropriés, mais à aucun moment il n’admettra la notion de harcèlement sexuel. Ses problèmes avec l’alcool, sa séparation douloureuse et sa passion pour une ancienne employée seront aussi évoqués pendant l’audience.

En plus de son sursis, il a donc écopé d’une interdiction de contact avec les victimes et leurs familles, d’une obligation de soins psychiatriques, et/ou psychologiques et de soins pour l’alcool. Il est également inéligible pendant cinq ans et doit verser à chacune des victimes 5 000 et 3 000 euros d’indemnités.

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