Le vendredi 17 septembre, le maire de Guyancourt, François Morton (DVG), a ratifié la charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. Une charte, dont le principe avait été voté par le conseil municipal de juillet, qui engage la commune à prendre publiquement position sur ce sujet et à mettre en œuvre localement les engagements qui y sont définis dans un court délai.

Elle repose ainsi sur six principes, parmi lesquels figurent notamment : « l’égalité entre les femmes et les hommes constitue un droit fondamental », « les discriminations doivent être prises en compte pour traiter l’égalité », la participation équilibrée à la prise de décision, l’élimination des stéréotypes sexués ou encore l’intégration de la dimension du genre dans les activités des collectivités.

« Alors, bien sûr, ces principes font totalement partie de l’ADN de Guyancourt et cette charte en elle-même n’est pas une révolution pour la Ville. Néanmoins, elle nous engage à aller encore plus loin et plus vite, souligne François Morton. Nous le savons, les inégalités femmes-hommes sont encore beaucoup trop importantes et il est essentiel d’agir à tous les niveaux. La ville de Guyancourt prendra ses responsabilités. »

En signant cette charte, le maire a ainsi pris l’engagement d’avoir adopté, d’ici deux ans maximum, un plan d’action avec des mesures concrètes, des ressources fléchées et un calendrier de réalisation. « Notre Ville continuera donc d’agir pour promouvoir l’instauration dans les faits d’une véritable égalité, insiste l’édile. Dans le cadre de nos différentes compétences communales, nous poursuivrons le travail mené. »

Avant de lister différentes mesures déjà prises, dont : la sensibilisation du personnel pour qu’il soit « actif dans la lutte contre les préjugés », un travail sur l’orientation des jeunes filles pour « lever les préjugés sur certains métiers dits ‘‘genrés’’ », la scolarisation des enfants de moins de trois ans qui a un « effet induit sur la reprise de l’activité professionnelle des mères de famille », la « lutte contre les mariages forcés dans le cadre de notre compétence d’officier d’état-civil » ou encore l’hébergement de femmes victimes de violence.

« Rendre encore plus visibles les femmes »

« Nous avons une réelle marge d’amélioration pour rendre encore plus visibles les femmes, notamment lors des dénominations des rues et espaces publics », ajoute François Morton, précisant que 53 équipements, rues et places portent des noms de femmes, et que les dénominations se font en parité depuis 2010. Le maire a d’ailleurs annoncé que Clarisse Agbégnénou, championne olympique de judo, avait accepté que les deux nouvelles salles d’arts martiaux portent son nom, une décision qui doit encore être validée par le conseil municipal.