Déjà largement en tête à l’issue du premier tour, Alexandra Rosetti (UDI) et Grégory Garestier (DVD) ont confirmé cette nette avance et ont sans surprise remporté le canton de Maurepas, avec 61,60 % des suffrages exprimés. La maire de Voisins-le-Bretonneux, déjà conseillère départementale sortante, est donc réélue, mais repart cette fois-ci avec son homologue de Maurepas, qui succède à Yves Vandewalle.

« On est très heureux. Moi particulièrement, car j’étais sortante, donc c’est une confiance renouvelée, réagit Alexandra Rosetti. On a plein d’envie de porter de nouveaux projets pour notre canton, notre département, il y a encore beaucoup à faire. »

Pour ce second tour, le binôme d’Ensemble pour les Yvelines, la majorité sortante de la droite et du centre au Département, faisait face à une union de la gauche et des écologistes, emmenée par Béatrice Pierrat (EELV), élue d’opposition à Voisins-le-Bretonneux, et Tristan Jacques (DVG), adjoint à Magny-les-Hameaux. Ces derniers ont récolté 38,40 % des voix.

« On a continué à faire du porte-à-porte toute la semaine. On a tapé à plus de 800 portes cette semaine et, du coup, on a réussi à obtenir 12 % de voix en plus au second tour, ce qui est plutôt une progression satisfaisante au vu du peu de temps qu’il nous restait pour faire campagne. Après, je ne peux que féliciter Mme Rosetti et M. Garestier pour leur élection puisque le score est sans appel », analyse Tristan Jacques, qui commence toutefois par évoquer le très fort niveau d’abstention. 61,08 % dans le canton, soit moins que la moyenne départementale (64,77 %), mais beaucoup plus qu’en 2015 dans ce même canton (54,97 %).

Jugeant ce chiffre « très problématique et préoccupant pour l’avenir de notre démocratie », l’élu magnycois exhorte l’État à « clarifier les compétences » du Département et de la Région et à faire « une reforme globale de nos institutions pour qu’elles soient plus lisibles, plus transparentes, que chacun et chacune puisse réellement savoir qui fait quoi ».

Dans le camp d’en face, Alexandra Rosetti avoue qu’elle ne « comprend pas » les abstentionnistes : « Quand on n’est pas satisfait de quelque chose, il faut l’exprimer dans les urnes. On a la chance de pouvoir voter, ce n’est pas le cas dans le monde entier […]. Il y avait des projets et des points de vue différents, il y a forcément du choix. Quand on a fait campagne, beaucoup de gens s’en fichaient, […] ça ne leur parlait pas, alors qu’on a passé beaucoup de temps à expliquer ce qu’on faisait, à quoi on servait. »

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