Toujours actuellement en mission dans l’espace, Thomas Pesquet n’en oublie pas pour autant de partager son expérience avec la jeunesse. Le 17 juin, le célèbre astronaute français a répondu pendant dix minutes depuis l’espace aux questions de collégiens de La Norville (Essonne), lesquels étaient réunis à l’école CentraleSupélec – Paris-Saclay, située à Gif-sur-Yvette (Essonne).

La date n’a pas été choisie au hasard puisque la Station spatiale internationale (ISS) passait ce jour-là au-dessus de l’université. Les échanges étaient aussi retransmis à l’Observatoire de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (OVSQ), à Guyancourt, dépendant de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ), qui fait partie de Paris-Saclay.

Dix minutes d’échange

Les élèves présents à CentraleSupélec ont ainsi pu directement interagir avec l’astronaute de 43 ans, l’interrogeant sur les difficultés à retrouver ses réflexes dans l’ISS, les effets de l’apesanteur, les expériences qu’il réalise, son rôle de commandant de mission, sa manière d’apprécier les plats depuis l’espace, ce qui l’émerveille le plus de là-haut, ou encore les conseils qu’il pourrait donner à ses potentiels successeurs.

À l’OVSQ, une quarantaine d’élèves du lycée Saint-François d’Assise, situé à Montigny-le-Bretonneux, n’ont eux pas pu échanger avec Thomas Pesquet, mais ont suivi avec beaucoup d’intérêt la séance de questions-réponses en direct. « J’ai trouvé ça un petit peu passionnant, lui il parlait depuis l’espace, et il donnait des conseils aussi », réagit Quayyim, en seconde au lycée ignymontain.

« J’adore les sciences, et surtout l’espace, donc de pouvoir avoir une interview de Thomas Pesquet, c’est vraiment incroyable, surtout qu’il est dans l’espace en ce moment », s’enthousiasme quant à elle Marie-Laure, en seconde dans le même établissement, visiblement déjà partante pour prendre la relève, puisque si elle avait pu échanger avec l’astronaute, elle affirme qu’elle lui aurait entre autres demandé « si c’est possible pour nous de postuler, quand on aura des masters en sciences ou des trucs comme ça ».

Du côté de l’UVSQ, on estime que cet événement était important pour sensibiliser les jeunes à ces questions spatiales et présenter les travaux effectués à l’OVSQ et au sein de son Laboratoire atmosphères, milieux, observations (Latmos). « Nous avons invité également des élèves […] pour leur présenter notre savoir-faire. Ici, à l’OVSQ, ces laboratoires, en particulier le laboratoire Latmos, ce sont des structures qui sont à la pointe en sciences de l’atmosphère », a notamment déclaré Alain Bui, président de l’université, citant par exemple l’UVSQ-sat, développé au Latmos et qui tourne actuellement autour de la Terre depuis son lancement en janvier.