Alors que le troisième confinement met un nouveau coup dur à l’économie et au moral des Français, les collectivités territoriales s’efforcent de trouver des solutions pour sortir au plus vite de cette crise sanitaire. Un mot d’ordre : anticiper l’après Covid-19. Pour y parvenir, elles s’appuient sur une double stratégie : maîtriser la pandémie grâce à la vaccination à grande échelle et relancer au plus vite l’économie grâce notamment au plan France Relance.

C’est dans cet état d’esprit d’anticipation que Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY) a ouvert dès le mois de janvier, le premier « vaccinodrome » de France au Vélodrome national – contre l’avis des experts et du gouvernement – et sélectionné près d’une cinquantaine de projets éligibles au plan de 100 milliards d’euros de France Relance.

« L’enjeu est double pour retrouver une vie normale sur le territoire, explique Jean-Michel Fourgous, président de SQY. D’une part, nous devons vacciner massivement pour la sécurité des Français ; d’autre part, nous devons rouvrir le territoire, en nous appuyant sur toutes les possibilités qui nous sont offertes, comme le carnet vaccinal européen ou l’application Tousanticovid. Dès le début de la crise sanitaire, Saint-Quentin-en-Yvelines a fait figure d’exemple par l’engagement de ses élus et de ses équipes pour distribuer des masques, mener des campagnes de tests, et depuis plus de deux mois maintenant, piloter le centre de vaccination le plus important de France, au Vélodrome national. Nous en sommes déjà à plus de [140 000] personnes vaccinées et nous allons monter en puissance. »

Avec désormais plus de 2 700 injections par jour, le vaccinodrome de SQY est d’ores et déjà en ordre de bataille pour accélérer encore la vaccination dès que les doses seront véritablement disponibles.

Le deuxième axe de stratégie développé par les collectivités territoriales comme SQY est bien de relancer l’économie, de préserver et créer de nouveaux emplois et de stimuler l’innovation. En parallèle, l’Agglomération a donc saisi l’occasion du plan de relance pour faire accélérer près d’une cinquantaine de projets structurants.

« Nous n’avons pas eu de difficulté à trouver des projets, quelle que soit leur nature, assure Alexandra Rosetti, vice-présidente au développement économique de SQY. Le plus délicat a surtout été de sélectionner parmi tous ceux qui correspondaient aux critères fondamentaux du plan de relance. Cela fait des années que Saint-Quentin-en-Yvelines a intégré ces axes prioritaires (écologie, compétitivité, cohésion) dans l’ensemble de ses projets. SQY s’inscrit bien dans cette cohérence globale. C’est très révélateur de notre capacité à porter des projets forts. » Et d’ajouter : « L’objectif de ce plan de relance est d’accélérer les projets avec des résultats au plus tard en 2023. Il fallait donc être en capacité également d’engager ces projets dès 2021, 2022. »

À titre d’exemple, SQY a candidaté sur des projets de rénovation énergétique des médiathèques et l’enfouissement des lignes à haute tension ; d’aménagements comme les nouvelles Zones d’aménagement concertées (ZAC) ou les principaux centres urbains et d’affaires ; de développement des transports en commun en site propre, les pôles d’échanges multimodaux, la poursuite du schéma directeur cyclable déjà bien engagé avec plus de 420 km d’itinéraire déjà disponibles à SQY ou le Grand Chemin (un parcours pédestre dans SQY) ; d’innovation avec la modernisation numérique de l’administration, le commissariat d’agglomération, la plateforme 5G et celle de développement de l’UVSQ, le tiers lieu numérique ou encore l’École de l’entrepreneuriat, ou encore les projets d’agriculture urbaine, la plateforme de tri et de recyclage des déchets et le développement des circuits-courts dans la restauration collective.

D’autres, soutenus par SQY, ont également été présentés comme le doublement du pont de la Villedieu, la ferme école de Buloyer, ou la santé publique numérique (Institut du sport para-connecté, hôpital virtuel, extension de l’université des médecines, living lab de la Fondation Anne de Gaulle). Les sujets et projets ne manquent pas et permettraient sur le moyen terme de soutenir l’attractivité toujours croissante de SQY.

Il s’agit désormais de sortir de cette crise sanitaire par le haut, de placer l’entreprise comme le moteur d’un développement raisonné, de libérer les énergies en favorisant le talent des Français, d’inciter plutôt que de contraindre.