Le mercredi 20 octobre, pour la seconde fois, la Ville de Guyancourt avait mis en place un centre de vaccination éphémère pour permettre aux Guyancourtois et Guyancourtoises de se faire vacciner sans rendez-vous. Une fréquentation en hausse qui a fait de cette opération un succès en comparaison de la fréquentation du premier centre éphémère qui avait été organisé à la fin du mois de septembre.

Fréquentation en hausse

Avant d’envisager de reproduire pour la troisième fois une telle opération, le maire de Guyancourt, François Morton (DVG), également vice-président à la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines délégué à la politique de la ville, à la santé et à la solidarité, est dans l’attente de voir les besoins des habitants de la communauté d’agglomération.

Des besoins moins importants ces dernières semaines qui poussent Saint-Quentin-en-Yvelines à revoir les capacités d’accueil du vaccinodrome installé dans le Vélodrome national à Montigny-le-Bretonneux. Grâce à une couverture vaccinale de plus en plus importante identifiée dans tout le département, la préfecture des Yvelines a également annoncé le maintien de seulement huit centres de vaccination sur le territoire.

« À 15 h, on était à 32, et là, il est 15 h 36, on est à 39 », explique-t-on au centre éphémère de vaccination de Guyancourt, le mercredi 20 octobre au milieu de l’après-midi. La Ville, en collaboration avec l’Agence régionale de Santé (ARS) et le personnel de l’AP-HP, avait organisé une nouvelle édition de cette opération dans l’espace Yves Montand, la première avait eu lieu le 29 septembre (voir notre édition du mardi 5 octobre 2021). Ouvert de 14 h à 18 h, le centre éphémère a été un succès.

« La dernière fois, ils sont tous venus sur une heure, après, c’était très calme, raconte Tiphaine Marchal, conseillère en prévention à la municipalité. Là, il y a du monde toutes les cinq-dix minutes ».

Durant l’opération de centre éphémère au centre social Joseph Kosma, 38 personnes stétaient fait vacciner pour 200 doses commandées. Cette fois, ce sont 70 doses qui ont été commandées et quasiment toutes utilisées. Le maire François Morton (DVG) réagit, quelques jours plus tard, satisfait de l’opération : « Les chiffres que j’ai eus moi sont plutôt bons puisqu’on a une soixantaine d’injections ». Cette fois, selon Tiphaine Marchal, la communication autour de l’ouverture de ce centre éphémère a été plus importante, notamment grâce à des communications qui ont été faites « auprès des bailleurs de logements ».

« À 15 h, on était à 32, et là, il est 15 h 36, on est à 39 », explique-t-on au centre éphémère de vaccination de Guyancourt, le mercredi 20 octobre.

Alors que les habitants n’avaient une nouvelle fois pas besoin de prendre rendez-vous, la Municipalité a proposé aux habitants un service de navettes pour qu’ils puissent facilement se rendre jusqu’à l’espace Yves Montand. « Ces navettes, c’est vrai qu’on commence à avoir l’habitude maintenant puisqu’on les a mises en place très très tôt, dès l’ouverture notamment du vaccindrome, donc on est quand même très rodés, explique François Morton. Et là, c’est vrai qu’on a en plus le relai des centres sociaux ».

Autre petite différence par rapport à la première opération de la Municipalité, les personnes qui sont venues se faire vacciner. Alors que, fin septembre, seules quatre injections de première dose avaient été réalisées et que les habitants venaient surtout pour la troisième dose, cette fois, la proportion de premières et deuxièmes doses a légèrement augmenté. « Certes, […] les rappels vaccinaux troisième injection étaient encore majoritaires ce coup-ci, mais malgré tout, il y a quand même eu plus de premières et deuxièmes injections », analyse l’édile.

Au milieu de l’après-midi à l’espace Yves Montand, Tiphaine Marchal voyait déjà cette petite différence. « C’est surtout des troisièmes doses ou deuxièmes doses, remarque-t-elle avant de faire le tour de la salle et des personnes présentes. Le monsieur vient pour sa première, là-bas, c’est une première, mais il a douze ans aujourd’hui. […] Et sinon, on a eu les deuxièmes doses qui étaient venues se faire vacciner à Kosma il y a trois semaines ». Sont également revenus certains habitants qui étaient venus trop tôt pour recevoir leur troisième dose la dernière fois, en tout une petite quinzaine.

Pour compléter le dispositif, le centre éphémère proposait également aux personnes présentes de réaliser des tests PCR, antigéniques, mais également sérologiques pour vérifier qu’ils pouvaient bien se faire vacciner ou s’il était nécessaire de faire une deuxième dose.

Une opération de vaccination éphémère qui pourrait de nouveau être organisée si et seulement si les besoins se font ressentir. Dans un communiqué de presse du vendredi 22 octobre, la Préfecture des Yvelines a ainsi précisé : « La déclinaison de la stratégie nationale de vaccination a permis de réaliser 1 738 765 injections dans les Yvelines, et ainsi de vacciner 92 % de la population en 1re injection, et 90 % de parcours complet. »

Couverture vaccinale importante

Sur la communauté d’agglomération, François Morton rappelle que « sur la cible éligible à la vaccination on n’était pas loin de 80 %, on avait même dépassé les 80 % c’est-à-dire les 12 ans et plus  » lorsque le nombre de vaccinés dans le Vélodrome national avait dépassé au mois de juillet les 250 000. D’après le site internet de la communauté d’agglomération, ce sont désormais plus de 342 000 personnes qui ont reçu leurs injections au Vélodrome.

Alors que les indicateurs de l’épidémie ont été longtemps en baisse ces dernières semaines, avant de se stabiliser en Île-de-France, ils semblent repartir légèrement à la hausse. Mais pour la Préfecture : « Depuis plusieurs semaines, le rythme des nouvelles injections ralentit, en raison de la bonne couverture vaccinale. Ainsi, les centres de vaccination connaissent une nette baisse de leur activité avec moins de 800 injections réalisées par semaine en moyenne et par centre. »

En réaction, seuls six centres de vaccination vont être conservés à partir du 1er novembre dans les Yvelines. Parmi eux, bien sûr, le premier qui avait été installé, celui du Vélodrome national, qui est, selon François Morton, « très très identifié maintenant ». Après plusieurs mois de fonctionnement et une réduction des amplitudes horaires début octobre, de nouveaux changements sont à signaler dans ce centre.

En réaction, seuls six centres de vaccination vont être conservés à partir du 1er novembre dans les Yvelines. Parmi eux, bien sûr, le premier qui avait été installé, celui du Vélodrome national, qui est, selon François Morton, « très très identifié maintenant ».

Au mois de novembre, le centre sera fermé le lundi 1er novembre ainsi que le jeudi 11 novembre, deux jours fériés en France. « Surtout ce qui est important, c’est qu’à partir de mercredi, le centre de vaccination de l’aire centrale du vaccinodrome [sera déplacé] pour ne fonctionner que sur le petit centre de vaccination, qui était réservé jusque-là aux personnes à mobilité réduite », annonce le vice-président de SQY.

Dès le mercredi 28 octobre, la capacité d’accueil du Vélodrome sera donc réduite. « La capacité devient limitée, mais elle correspond […] à la réalité de ce qu’il se passe actuellement sur le Vélodrome, insiste l’élu. En gros, sur ce petit centre ex-PMR, c’est 300 patients par jour. On peut imaginer un tout petit peu plus, mais qui ne dépasse pas les 350, avec une amplitude d’ouverture de 6 h dans la journée, donc de 9 h à 15 h ».

Tout comme la Préfecture qui annonce suivre « avec attention l’évolution de l’épidémie, pour ajuster encore, si nécessaire, le dispositif départemental de vaccination », François Morton reste prudent. « On reste très vigilants parce qu’avec cette pandémie, on sait aussi qu’il faut que l’on soit très prudents. Il y a toujours des délais de latence parce qu’une fois qu’on va rendre l’aire centrale, si à un moment donné on doit la réinvestir, forcément ça prend du temps. Ça ne se fait pas en 24 h, mais pour l’instant, on en est là. »

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