Les élections départementales et régionales se tiennent en même temps. Focus sur les compétences de ces deux collectivités, ainsi que le mode de scrutin et les forces en présence dans ces élections.
Les élections régionales et départementales se tiendront en même temps, donc, sauf nouveau changement, les 20 et 27 juin. Elles vont permettre de renouveler les conseillers régionaux d’Île-de-France d’une part, et les conseillers départementaux des Yvelines d’autre part. Focus sur les compétences de ces deux collectivités, ainsi que le mode de scrutin et les forces en présence dans ces élections.
Huit candidats pour la Région
Concernant le conseil régional, en dehors de celles partagées avec d’autres collectivités, ses compétences exclusives concernent les transports, les lycées et l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, le développement économique, l’aménagement du territoire et la gestion des programmes européens, comme l’énumère le site internet de Régions de France.
Pour le mode de scrutin aux élections régionales, les candidats têtes de liste présentent une liste régionale, composée d’autant de sections départementales que la région compte de départements. Il s’agit d’un scrutin de liste proportionnel à deux tours avec prime majoritaire. Si aucune liste n’obtient la majorité absolue au premier tour, un deuxième tour est organisé, auquel seules les listes ayant obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés peuvent se présenter.
Les élections régionales bénéficient déjà d’une très forte médiatisation, notamment celle d’Île-de-France, et les principaux candidats sont déjà connus. Valérie Pécresse (Libres), l’actuelle présidente de Région, devrait briguer un nouveau mandat même si elle n’est pas encore officiellement candidate, et compte notamment parmi ses proches l’actuel premier vice-président de Région et élu d’opposition à Trappes Othman Nasrou (Libres). À gauche de l’échiquier politique, le premier à s’être déclaré candidat a été Julien Bayou (EELV). Sur sa liste figure Benoît Hamon (Génération.s), l’ancien député de la 11e circonscription des Yvelines.
Clémentine Autain sera quant à elle la candidate de La France insoumise, dont la tête de liste dans les Yvelines sera l’ex-maire de La Verrière, Nelly Dutu (PCF). La troisième candidate de gauche est Audrey Pulvar, adjointe à Paris et ancienne journaliste, soutenue par le Parti socialiste. Nathalie Arthaud sera également candidate pour Lutte ouvrière, parti dont elle est la porte-parole. De son côté, la majorité présidentielle serait représentée par Laurent Saint-Martin (LREM), député dans le Val-de-Marne. Jordan Bardella se présente quant à lui pour le Rassemblement national dans cette élection et Alexis Villepelet sera le candidat de Debout la France.
Mais les 20 et 27 juin se tiendront également les élections départementales, qui sont à l’heure actuelle bien moins, voire quasiment pas, médiatisées. La principale compétence des conseils départementaux est l’action sociale « dont le coût financier représente en moyenne plus de la moitié de son budget de fonctionnement », rappelle vie-publique.fr. Ils assurent aussi, notamment, la gestion des collèges et des voiries départementales, contribuent à l’attractivité du territoire en aidant les communes et intercommunalités, et gèrent et financent le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis).
Les candidats aux Départementales bientôt connus
Les élections départementales, qui ont remplacé les cantonales, permettent de renouveler le conseil départemental tous les six ans. Le mode de scrutin est binominal mixte majoritaire à deux tours. Dans chaque canton, les électeurs doivent désigner un binôme de conseillers départementaux, composé d’une femme et d’un homme. Le département des Yvelines est composé de 21 cantons, et compte donc 42 conseillers départementaux. Actuellement, dans les Yvelines, c’est Ensemble pour les Yvelines (EPY), la liste de la droite et du centre menée par Pierre Bédier (LR), qui occupe l’intégralité des sièges du conseil départemental.
À l’heure où nous bouclons cette édition, presque aucun candidat, notamment à Saint-Quentin-en-Yvelines, ne s’est encore officiellement déclaré. Les binômes de candidats devraient cependant rapidement être connus puisqu’ils doivent déposer leur candidature en préfecture du 26 avril au 5 mai. À Saint-Quentin-en-Yvelines, selon nos informations, au moins la moitié des conseillers départementaux sortants devraient se présenter à leur succession.
