Des pieds de rhubarbe, des pommes de terre, mais aussi des roses, du lin, ou encore du laurier sont plantés dans le potager de l’épicerie participative, l’Épi vicinois à Voisins-le-Bretonneux. Le 3 mars, cette organisation associative et solidaire signait une convention avec la mairie qui lui a octroyé une parcelle de terre de 400 m² au sein du parc Maurice Laure, pour y faire un potager en permaculture.
« Ça va dans le sens du développement des projets citoyens »
« On associe les plantes entre elles pour qu’elles puissent bénéficier les unes des autres, explique Nathalie Guillon, présidente de l’Épi vicinois. Les fleurs vont attirer les insectes et on n’aura aucun entrant chimique. » Les adhérents de l’épicerie ont également à leur disposition un local à outils et un point d’eau.
Située derrière les terrains de tennis couverts du parc, la parcelle leur est mise à disposition gratuitement pendant un an renouvelable, selon la présidente. En plus de l’épicerie solidaire, « on voulait un potager participatif et la mairie a donné une suite favorable », raconte Nathalie Guillon. L’élue en charge du cadre de vie, Catherine Hatat, confirme : « Ça va dans le sens du développement des projets citoyens et de la mise en valeur du terrain. »
La parcelle doit encore être clôturée, mais déjà des plantations ont eu lieu et des graines ont déjà été mises en terre chez les habitants. « On a lancé pas mal de semis chez soi avant de les mettre au potager, […] il fait encore trop froid dehors », explique-t-elle. Ainsi, tomates, panais, courges attendent au chaud chez les adhérents.
Pour entretenir le potager, chaque membre doit donner de son temps, soit deux heures par mois par famille, tout comme le temps qu’il octroie au bon fonctionnement de l’épicerie solidaire. « Notre référent potager crée un planning des tâches sur une plateforme en ligne et les gens s’inscrivent », illustre Nathalie Guillon. Les fruits et les légumes récoltés seront ensuite partagés et distribués aux adhérents intéressés. L’objectif étant d’atteindre des paniers de deux kilos par famille.
Des paniers de deux kilos par famille
En attendant, ils ont lancé une campagne de dons pour récupérer des outils, comme des sécateurs, des cisailles, des pelles à main, des plantoirs à bulbes, des arrosoirs, des châssis, une brouette ou encore un récupérateur de pluie. Ils cherchent aussi des graines bio et de petits fruitiers. Mais « on n’a pas eu de proposition », fait le bilan la présidente.
En parallèle du potager, l’épicerie participative fonctionne pour le moment en click and collect avec un système de précommande. Ils n’ont pas encore de local et la mairie peine à en trouver un. « On n’a pas ça sur la ville. On est toujours en recherche », assure Catherine Hatat.