Un fusil de chasse et trois kilos de cannabis retrouvés à la cave
Suite à un appel téléphonique dénonçant un trafic de drogue à Montigny-le-Bretonneux, le 1er mars, les enquêteurs ont mis la main sur un fusil de chasse et trois kilos de cannabis dans une cave. L’un des locataires a écopé de deux ans de prison.
Un jeune homme de 24 ans a été condamné à deux ans de prison avec mandat de dépôt, début mars. En récidive, il est accusé de trafic de stupéfiants à Montigny-le-Bretonneux. C’est un informateur qui a prévenu les enquêteurs le 1er mars. Selon lui, il y avait une importante quantité de produits stupéfiants et un fusil dans le local commun d’une résidence, boulevard Descartes, à Montigny-le-Bretonneux.
Deux témoins étaient en réalité les locataires
Une opération de contrôle a donc été planifiée avec Lox, un chien spécialisé dans la recherche de drogue. Sur place, l’animal a bien marqué la présence de produits stupéfiants au niveau d’une cave. Une perquisition a été réalisée en présence de deux témoins, une mère et son fils, car les deux locataires n’avaient pas encore été identifiés.
Les forces de l’ordre ont alors mis la main sur un fusil de chasse semi-automatique, et ses cinq cartouches de calibre 12, ainsi que sur plusieurs plaquettes de résine de cannabis pour un poids total de 3 kg.
Puis dans l’avancement de l’enquête, il s’est avéré que les deux témoins étaient en réalité les locataires de la cave perquisitionnée. Ils ont donc été placés en garde à vue. En attendant, la police a également trouvé à leur domicile trois grammes de résine de cannabis, 70 euros, plusieurs téléphones et trois montres, qui ont été saisis.
Néanmoins, la mère a rapidement été mise hors de cause. Elle a reconnu être consommatrice de stupéfiants, mais elle ne serait pas impliquée dans le trafic. Elle a donc reçu un rappel à la loi. En revanche, son fils a avoué être la nourrice du trafic de stupéfiants pour une tierce personne. Mais il a refusé de communiquer son identité. Il aurait une dette à payer, qu’il aurait contractée suite à un accident de voiture.
Alors la police a exploité son téléphone et regardé ses finances, mais rien n’a été concluant. De même pour les recherches de traces sur les emballages de stupéfiants. Aucun élément intéressant n’a été découvert. Quant à l’arme, des recherches ADN ont été réalisées. Une procédure a ainsi été ouverte. Elle est en attente des résultats. En attendant, le jeune homme a été condamné en comparution immédiate et envoyé en prison, début mars.
