Clos Hedonia. Ce nom ne dit peut-être rien aux Plaisirois. C’est pourtant ainsi qu’est baptisé le futur programme immobilier qui doit voir le jour sur le terrain de l’ancienne gendarmerie, d’une superficie de 3 720 m², à l’angle des rues Marc Laurent et René Bazin. Des éléments qui parleront peut-être plus à certains, notamment des riverains qui avaient été à l’origine de recours juridiques ayant retardé ce projet de 81 logements, présenté pour la première fois en 2017, et dont la livraison était initialement prévue en 2020.

Mais finalement les plaignants ont été déboutés, selon le promoteur Crédit agricole immobilier, qui porte le programme. « La justice nous a donné raison sur tous les points et jusqu’au bout, assure Cyril Stchouroff, directeur territorial Île-de-France Ouest chez Crédit agricole immobilier. Les différents recours qui ont été menés par des voisins immédiats ont été déboutés à chaque fois, que ce soit en première instance ou en appel, et sur les différents permis de construire, initiaux ou modificatifs. […] Aujourd’hui, il n’y a plus de recours. »

Une dizaine de riverains s’étaient constitués en collectif contre ce projet dont ils dénonçaient notamment la densité. Mais, pour Cyril Stchouroff, il s’agit d’« un projet réfléchi avec une densité qui s’accorde avec le foncier », et le promoteur « respecte en tous points le PLU ». « La justice nous a donné à chaque fois raison, que ce soit en première instance ou en appel », insiste-t-il.

Place donc au commencement du chantier. « Le projet est en phase de démarrage de travaux, fait savoir le directeur territorial. C’est en phase de désamiantage », avant la démolition des anciens logements de fonction et annexes, il ajoute que le trottoir jouxtant le mur en meulière, pour lequel la mairie avait demandé des modifications, devrait être élargi et que « le mur sera reconstruit à l’identique ». «  Nous avons la chance de pouvoir lancer les travaux au lancement commercial, ce qui est assez rare dans la profession », souligne-t-il par ailleurs.

Car oui, la commercialisation a débuté le 29 janvier. Les potentiels acquéreurs ont le choix entre une large gamme d’appartements, allant du deux au quatre pièces. Neuf d’entre eux seront situés dans le bâtiment de l’ancienne gendarmerie, qui sera réhabilité. Leur typologie va « du T2 au T4, dont un T4 duplex et un T3 duplex », précise Cyril Stchouroff à propos de ces neuf logements, dont les surfaces vont de 32 m² en moyenne pour les T2 à environ 70 m² pour le T4 duplex. Pour des prix situés entre 5 500 et à 4 480 euros/m². Les autres logements seront répartis sur des bâtiments neufs, où le prix moyen s’élève à 4 950 euros/m². Leurs surfaces oscilleront entre 41 m² pour les deux pièces et 86 m² pour les quatre pièces.

Sur les 81 logements du programme, 40 seront en accession libre à la propriété et 41 seront des logements sociaux. Ces derniers doivent être construits dans l’édifice le plus éloigné de l’ancienne gendarmerie. « C’est un beau projet, dont nous sommes fiers, et que nous avons hâte de voir sortir de terre », se félicite Cyril Stchouroff, estimant que les « quelques retards » démontrent « notre savoir-faire et notre ténacité ». La livraison est prévue pour fin 2022.

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