Les violences urbaines ont été nombreuses pendant le confinement et la police a souvent été la cible de groupes de personnes. « Quand nos effectifs se trouvaient en sécurisation, ils subissaient des jets de projectiles, des tirs de feux d’artifice, explique une source policière. Ça s’explique par le fait que les jeunes avaient des difficultés à respecter le confinement. »

Par exemple, le 7 mai, à Maurepas, vers 20 h, une patrouille en sécurisation a fait face à un attroupement d’une vingtaine de personnes. Ces derniers ont fait usage de feux d’artifice envers la police sans les atteindre. Les forces de l’ordre ont réussi à les mettre en fuite.

À minuit, la police a dû poursuivre ses interventions suite à un signalement. Une quinzaine de personnes perturbaient la tranquillité des riverains. Une fois sur place, les fonctionnaires ont reçu des jets de projectiles. Le 10 mai, le même scénario s’est produit à la Verrière. Les forces de l’ordre ont été visées par des jets de pierres, alors qu’ils patrouillaient.

D’autres cas similaires ont été enregistrés plus tôt dans la semaine à La Verrière, à Plaisir et à Trappes. Mais selon une source policière, la situation se serait calmée en comparaison avec les semaines précédentes, qui semblent avoir été davantage agitées.

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